Monsieur Intense (terminé)

Chapitre 11

Musique : Way Down We Go - Kaleo

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Chapitre 11 :

J'avoue avoir du mal à m'imaginer faire semblant d'être la petite amie de Victor...

Alice m'a adressé un somptueux sourire et Henry m'a offert un clin d'œil.

Nous nous sommes installés près du lac pour pique-niquer et nous nous sommes mit en cercle pour se faire passer les baguettes de pains et le jambon, dans une ambiance mitigée entre l'amusement et la colère.

J'essaie de faire de mon mieux pour paraître envoûtée par Victor et n'hésite pas à l'asperger de chantilly au dessert.

Se qui nous vaut une longue course poursuite autour du lac, enfin, jusqu'au moment au Victor trébuche et tombe par terre.

Je l'aide à se relever tout en me moquant de lui quand je me retrouve soudainement projeté dans le lac !

À ce moment là, tous le monde éclate de rire, sauf Daryl...

Victor décide je me rejoindre mais sans se mouiller le haut du corps et puis, tel deux amoureux, nous nous embrassons.

J'entends Alice dire à son petit ami à quel point nous sommes mignon et Henry en rajoute.

Mais toujours aucune réaction venant de Daryl.

Je me sépare de Victor en comprenant que ça ne fonctionnera pas.

—Ça va être plus compliqué que prévue, grogne t'il en m'aidant a sortir de l'eau.

***

Nous rentrons trempé au manoir ce qui attise la curiosité.

Nous nous rendons directement à la douche puis nous donnons rendez-vous au salon avec le frère de Daryl.

—J'avoue qu'il me surprend, balbutie Henry.

Victor grogna pendant que je jouais timidement avec mes doigts.

—Ou alors il s'en fou totalement de moi et on se fou clairement le doigt dans l'oeil depuis le début...

—Non ! dirent-ils en même temps.

—On a pas le choix ! Si il n'a pas réagi avant c'est parce qu'il si attendait ! Il était près ! On doit le prendre par surprise, enchaîna Victor. Shelsy, t'es toujours ok ?

Je me sens soudainement prise au dépourvu.

—Euh... O...Oui ? beuglais-je.

—Alors se soir il faut qu'il nous surprenne.

J'éclate de rire.

—Non ! C'est hors de question.

—Pourquoi ?! me gronda presque Henry. C'est une excellente idée ! Alice et moi nous débrouillerons pour l'attirer ici.

—Non ! repris-je. Je ne peux pas ! C'est ton frère ! T'imagines deux secondes se qu'il va ressentir ! Il va être dévasté ! C'est pas qu'un simplement jeu de séduction de trois jours, ça fait plus d'un mois que je lui résiste et si il voit ça le soir même, il va être anéanti !

Les deux me dévisagent de manière halluciné.

—Quoi ? repris-je plus doucement.

Les deux se regardent, puis reviennent sur moi.

—C'est dégoûtant, dit Victor avant que Henry éclate de rire.

Je me lève brusquement du canapé se qui les fait arrêter de rire.

—C'est vraiment déloyale.

—Je refuse que mon frère passe sa vie à souffrir mentalement parce qu'une copinette de vacances à mal tournée !

Henry se leva à son tour.

—Et si nous n'y arrivons pas c'est ce qu'il se passera !

Voir Henry aussi protecteur m'en donne froid dans le dos.

—Ok ! Très bien ! Mais je te préviens que si ça tourne mal, ça sera de TA faute ! grognais-je en poussant du doigt Henry.

***

Je rejoins Victor dans le salon et fais mine d'être surprise.

—Tiens tiens... Monsieur ne trouve pas le sommeil ?

Il se tourne vers moi et me répond en toute honnêteté.

—Et le pire c'est que t'as complètement raison. Viens, de toute façon on a une demi-heure avant que Henry tente quoique ce soit.

Je m'assois sur le canapé pendant qu'il remet du bois dans le feu. Puis il vient s'assoir à côté de moi et se frotte les yeux.

—Oh, tu es fatigué ?

—Après là journée qu'on vient de passer, qui ne le serait pas ?

Je lui souris, puis détourne mon regard vers le feu.

—Je n'aime vraiment pas ce que nous sommes entrain de faire.

—Moi non plus, mais je l'apprécie trop pour ne pas le faire.

Des bruits de pas venant de l'étage nous ramène au plan. Victor retire son tee-shirt aussi tôt puis jette un denier coup d'œil à la porte.

Je reste un moment bloquer sur son torse nue... Puis sa voix me ramène à la réalité.

—Bon... On ne peut plus faire marche arrière maintenant.

Je déboutonne ma chemise et m'allonge pendant que Victor se met dans une position très très...

« Enfin voila quoi. »

Il fait exprès de garder son tee-shirt en main et de le laisser pendre au bord du divan pendant de les bruits de pas descendent les escaliers.

Je sens le souffle saccadé de Victor contre ma nuque dénudée et je sens sa chaîne chatouiller mon épaule, quand soudain, il se relève et regarde vers l'entrée.

—Alice ?

—Il est pas la haut ! Je suis même aller voir dans la chambre de la pouffe et la salle d'eau !

Je laisse échapper un grognement quand sens les muscles de Victor se contractaient.

—Qu'est-ce qu'il y a ? demandais-je à Victor inquiète.

Je tourne son visage vers moi mais il garde ses yeux fixés vers l'entrée. Je me relève alors à mon tour et comprends tout de suite.

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Mais... Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? 😳