Monsieur Intense (terminé)

Chapitre 18

Musique : Let me love you - Dj Snake

~~~

Chapitre 18 :

Nous nous installons et la moitié du groupe se précipite pour aller danser. Henry et Alice reste tous les deux à l'écart, elle n'arrête pas de sourire depuis le retour des deux frères et Victor décide d'aller les enquiquiner.

Je me retrouve assise seule avec Daryl.

—Tu bois quelque chose ? demande t'il.

—Nan, la dernière fois ça à mal fini...

Il se rapproche de moi.

—C'est à dire ?

—Je me suis fait renvoyer de mon job d'été parce que j'avais appelé mon patron toute la nuit...

Je grimace en me remémorant tous ces souvenirs et Daryl se moque de moi à gorge déployée.

—Je te surveillerai si tu veux.

Je désapprouve.

—Non, sans façon.

Je cherche Victor du regard pour m'assurer qu'il ne nous surveille pas et par chance il semble très occupé.

Je sens soudainement quelque chose me caresser la main, je regarde intrigué et constate avec surprise que Daryl s'amuse.

—Je les préfère quand elles sont sur moi, dit-il en levant les yeux dans ma direction.

Je souris en rougissant, il continue de glisser ses doigts sur le dos de ma main, étrangement, ce contact est loin de me déplaire.

—Tu comptes faire quoi une fois les vacances terminées ? demandais-je en prenant sa main dans la mienne.

—Je vais devoir prendre la tête de l'entreprise familiale, sinon je me retrouve à la rue et comme j'ai absolument aucun diplôme, j'aurai du mal à trouver un job.

Son regard s'emplit de tristesse.

—Et toi ? Tu vas continuer tes études j'imagine...

—Non, répondis-je. Je vais devoir me trouver un boulot pour aider ma sœur à payer le loyer et la bouffe.

—Tu ne vois plus tes parents ?

Un frisson me parcoure et mon regard se pose finalement sur la bouteille de vodka qui siège sur la table.

Je lache sa main pour retourner deux des verres et les remplirent.

—T'as changer d'avis ? s'exclame Daryl soudainement.

—Faut croire.

Je lui offre le deuxième et bois le premier.

« Le goût est toujours infâme ma parole ! »

Il ne me quitte pas des yeux.

—Mes parents sont mort dans un accident de voiture en se rendant au boulot, repris-je avec un haut-le-cœur.

—Merde... balbutie t'il. Je suis désolé.

Je lève la main pour le couper.

—On s'en fou, on en parle plus tu le sais et on fait comme si il ne s'était rien passé !

—Shel.

—Quoi ? dis-je en me tournant vers lui.

Il me fait un signe de tête en direction de la piste. Je regarde intriguer et constate que nos trois amis nous surveille.