Le pagne noir (suite)

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Le lendemain la jeune orpheline nommé Fatima se leva comme à son habitude très tôt pour faire sa prière et se mettre à ses tâches quotidiennes

Des jours passèrent et se rassemblaient la belle mère et sa fille profitaient de l'absence du chef de famille Ibrahim pour chatiller et mettre l'orpheline dans les corvées les plus épuisant elle n'avait aucun répit pour sa belle mère c'était pas normal pour une orphline de vivre aisément pour elle Fatima était la bonne à  tout faire

   Un jour juste par simple caprice la belle mère pris un pagne noir très noir plus que du charbon et fit appel à Fatima et lui demanda d'aller au marigo laver le pagne noir et de le lui ramainer tout blanc elle avait précisée qu'elle d'un blanc pure

     Fatima étant étonné par la demande de sa belle mère lui dit :

    " Belle mère il est impossible pour moi de faire ce que vous me demander car je ne suis ni un marabouts ni un feticheur pour faire cela"

Et la belle répondit:

    "Espèce de fille maudite je te jure sur la tête de ma fille et de mes ancêtres que si ce pagne ne devient pas blanc tu creusera ta propre tombe"
Fatouma prit le pagne noir qui était à ses pieds et sourit .le souri pour elle ,remplaçant les murmures ,les plaintes, les larmes ,les sanglots et ce sourire magnétique qui charmait tout,a l'entour,au cœur de la marâtre mit du feu. Le sourire ,sur la marâtre sema des braises .A bras raccourcis, elle tomba sur l'orpheline qui souriait toujours.
     
En fin ,fatima prit le linge noir et partit . Après avoir marché pendant une lune ,elle arriva au bord d'un ruisseau. Elle y plongea le pagne le pagne ne fut point mouillé.  Or l'eau coulait bien, fatima replongea le linge dans l'eau coulai et l'eau refusa de le mouiller et la elle répit sa route en chantant.

    
Ma mère, si tu me voyait sur la toute,
                   Fatima-ô!fatima!
   Sur la toute qui mène au fleuve
                   Fatima -ô !fatima !
        Le pagne noir doit devenir blanc
       Et le ruisseau refuse de se mouiller
                 Fatima-ô!fatima!
  L'eau glisse  comme le jour
  L'eau glisse comme le bonheur 
    Ô ma mère, si tu me voyais
sur la route ,
             Fatima-ô!fatima!

       Elle répartit. Elle marcha pendant six autres lunenes.
Devant elle ,un gros fromager couché en travers de la route et dans un creux du tronc, de l'eau ,
de l'eau toute jaune et  bien limpide de l'eau qui dormait  sous  la brise,et tout autour de cette eau de gigantesque  fourmis aux pinces énormes ,montaient garde.et ces fourmis se parlaient elles allaient,elles venaient se croisaient,se passaient la consigne .Sur la maîtresse  branche qui pointait un doigt vers le ciel, un doigt blanchi,mort,était posé un vautour phénoménal dont  les ailes sur des lieues et des lieues, voulaient le soleil. Ses yeux jetainet des flammes, des éclairs, et les serres,pareilles à de puissantes racines aériennes,traînaient à terre.
  Et il avait un de ces becs!
      Dans cette eau jaune et limpide ,orpheline plongea son linge noir que l'eau refusa de mouiller.
  Et  toujours souriante ,elle poursuivi son  chemin.
         Elle marcha pendant des lunes et des lunes,elle allait le jour et la nuit ,sans jamais se reposer ,se nourrissant de fruits   cueillis au bord du chemin ,buvant la rosée déposée sur les feuilles.
     
        Elle  atteignit un village de chimpanzés aux quels elle conta son aventure. Les chimpanzés, après s'être longtemps frappé la poitrine des deux mains en signe d'indignation, l'autorisèrent à laver le pagne noir dans la sourde ,elle aussi refusa de se mouiller le pagne noir .
           Et l'orpheline répit sa route. Elle était maintenant dans un lieu vraiment étrange. La voie devant elle s'ouvrait pour se refermer derrière elle.les arbres ,les oiseaux, les insectes ,les feuilles mortes ,les lianes,les fruits, tout parlait. Et dans ce lieu,nulle trace de créature humaine. Elle était bousculée, la petite fatima !!qui marchait ,marchait et voyait qu'elle n'avait pas bougé depuis qu'elle marchait. Et puis tous d'un coup ,comme pouseé par une force prodigieuse ,elle franchissait des étapes et des étapes qui la visaient s'enfoncer davantage dans la forêt où régnait un silence angoissant.
Devant elle ,une clairière d'eau  Et elle s'agenouille sourit.Et elle était si claire ,que là-dedansse miraient le ciel,les nuages, les arbore.
            Fatima prit cette eau et la jeta sur le pagne noir.le pogne noire se moilla. Agenoiller sur  le bord de la sourse ,elle mit deux lunes à laver le pagne noir qui restait noir.Elle regardait ses mains pleines d'ampoules  Et se remettrait à l'ouvrage.

         Ma mère ,vient me voir !!!
                  Fatima -ô!!fatima!!
    Me voir au bord de la sourse,
               
        fatima-ô!!fatima!!

Vient voir ma main,vient voir ta fille !!
             Fatima-ô!!fatima!!!

A peine avait-elle fini de chanter que voilà sa mère  lui tend un pagne blanc qu'on ne puisse l'imaginé.Elle lui prend le linge noir et sans rien dire,fond dans l'air.
Lorsque la marâtre vit le pagne blanc ,elle ouvrit les yeux stupétait à elle trambla, non de colère  cette fois, mais de peur;car elle venait de reconnaître l'un des pagnes blancs qui avaient servi à enterrer la première femme de son mari .
    Mais fatima elle souriait .
       Elle souriait toujours.
   Elle sourit encore du sourire qu'on retrouve sur les lèvres  des jeunes filles
     De là ,la larâtre promit de l'aimer de la soutenire et de ne plus jamais la faire du mal .

 
Tous fini toujours par s'arranger !!
 

               Fin

Morale

Aussi longtemps que les lions n'auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur

Alors chers frères et sœurs agitent du bien aimer vous les uns les autres ne faite pas du mal car tôt ou tard la vérité finira toujours par trihonpher

Tu as adoré cette partie si c'est le cas commenté +aimé ♡=nouvelle histoire .
Bisous à vous tous et surtout à toi ketsuki💖💖💖💗💗💗💖💖💖💖
😙😙☺💖

Incroyables Légendes africains Où les histoires vivent. Découvrez maintenant