Les Enfants de la Nature tome 1

Chapitre 1

Je m'appelle Ethan Miller, et aujourd'hui je vais vous raconter mon histoire. Je pense que vous devriez connaître la vérité de l'aventure incroyable que j'ai fait. Pour commencer, je venais de la ville de Saint-Azur, c'est un endroit que peu de gens connaisse que je n'étais même pas capable de la trouver sur une carte. Bref, je vivais depuis toute mon enfance dans l'orphelinat Beausoleil. Les personnes de l'établissement me trouvèrent devant la grande porte et qu'il y avait seulement mon prénom et mon nom de famille, ils insinuaient que mes parents voulaient se débarrasser de moi tellement j'étais arrogant, alors que je n'étais q'un bébé. En même temps je n'étais pas très extraordinaire, je n'étais pas le plus beau avec mes yeux gris et mes cheveux noir comme Shawn Mendes, ni le plus intelligent. Pour résumer, je n'avais rien de spécial. J'étais un garçon assez mis de côté par les autres orphelins, sauf un, Larry qui était un garçon assez perturbateur et qu'il n'arrêtait pas de faire des plaisanteries. J'écrivais toutes mes journées dans un livre, comme un journal intime. Je sais que ça peut paraître nul et que c'est plus pour les filles, mais j'aimais ça et l'avis des autres ne me préoccupait absolument pas. À Beausoleil, je m'étais toujours senti différent des autres et je savais qu'un jour, j'allais quitté cet endroit pour toujours et vivre quelque chose d'extraordinaire. Ma vie à l'orphelinat était comment? Horrible. La directrice de cet établissement, Marie-Clémence Tremblay, était une horrible femme qui abusait de son pouvoir où elle exploitait et torturait les enfants sans aucun remord, moi y compris. Elle avait l'allure des sœurs avant ma naissance. Elle nous obligeait à laver chaque mur, chaque plancher de cet orphelinat qui avait la grosseur d'un manoir. Je ne vous parle pas comment était nos cours, car oui nous les fessions à Beausoleil avec des enseignants tellement sévère et méchant. La preuve pendant mon cour d'histoire j'ai voulu emprunter le crayon de mon voisin et dès que j'eus ouvert la bouche, il me cria dessus et frappa mes doigts avec sa règle. Sérieusement, on se croyait dans les années 1820 avec les pensionnats autochtones au Québec. En plus, la nourriture était dégueulasse à un tel point qu'une fois la viande était presque verte, j'ai failli vomir, BEURK!!!
Mais c'est seulement le jour de mon anniversaire, le 13 janvier 2015 que ma vie chamboula. Je marchai tranquillement vers ma chambre, quand soudain, Marie-Clémence me demanda de sa voix forte et puissante:

-Toi là-bas vient ici tout de suite, il faut qu'on discute, petit garnement!

Je me demandais ce qu'elle voulait cette grosse truie, ça m'angoissait, car si Marie-Clémence adressait la parole aux orphelins, ça n'annonçait rien de bon. Pourtant je n'avais rien fait de mal. Alors je décidai d'aller à sa rencontre pour savoir. Peu de gens allait à son bureau, il y avait des rumeurs où il y aurait des chaînes et plein d'objets de torture pour les jeunes, mais en rentrant dans la pièce tout paraissait normal. Il y avait un bureau en bois, de jolie tableau de l'orphelinat et des chaises qui avaient l'air très confortable. Dans la pièce, Marie-Clémence me regarda d'un regard noir. Je trouvais cette situation déconcertant, elle m'énervait tellement cette femme, qu'à chaque fois, j'avais envie de lui dire de la fermer et de se trouver une vrai occupation à faire, plutôt que de nous emmerder. Je ne pouvais pas lui dire ça sans avoir de réel conséquence. Puis elle me demanda de m'assoir et me dit:

-Mon cher Olivier, je suis content de pouvoir te parler, j'ai appris qu'aujourd'hui c'est ton anniversaire. J'aimerais te parler d'une chose importante

-Euh...mon nom à moi c'est Ethan madame, dis-je avec un brin de méfiance.

-Ne me parle pas sur ce ton, jeune homme! Bref je voudrais que tu m'explique ceci.

Elle me montra une lettre très étrange qui avait l'air de venir au temps du moyen-âge. Cette directrice voulait que j'aille une réaction par rapport à cela, alors que c'était la première fois que je voyais cette lettre. Je ne comprenais pas pourquoi elle me montra ça et elle me dit: