Les Enfants de la Nature tome 1

Chapitre 3 (Réécrit)

Le lendemain, la journée était très ennuyante. Mes cours étaient longs et Larry et moi n'avions pas parler de cette soirée. Je ne voulais pas lui dire que je m'apprêtais à y retourner. Il m'aurait encore sermonné sur le fait queje suis idiot et tout le tralala. De toute façon, il avait été puni pour avoir mit des vers de terre dans la soupe de Marie-Clémence. Vers la fin de la journée, je me faufilai en douce à l'extérieur du bâtiment. Sans que personne ne me voit, je sortis du bâtiment et retourna au même endroit que la veille. Elle était encore là assise en indien comme à notre rencontre. Je m'approchai d'elle et lui dit:

-J'ai des questions à vous posez.

-Je n'ai pas le temps, il faut que tu viennes avec moi au camp et là, je répondrais à toute tes questions, dit-elle.

En ce moment, je ne savais plus quoi faire. Je me posais des questions. Pourquoi avait-elle quelque chose de ma mère? C'était quoi ce camp? Et puis, elle m'a dit une chose importante:

-Je sais à quoi tu penses. Tant de questions. Sache que cet orphelinat ne saura jamais ta maison, et tu le sais. Tu as deux possibilités. Soit tu décides de venir avec moi et d'avoir enfin des réponses ou reste à Beausoleil où tu te demandera toute ta vie, ai-je fais le bon choix.

Le petit discourt me laissa la bouche grande ouverte et je dis:

-Très bien, je vais vous accompagner à ce <<camp>> comme vous dites.

Je sais. Je peux paraître stupide à vos yeux, mais je voulais vivre une autre expérience. Rien ne me retenais à l'orphelinat, sauf Larry. Je ne voulais pas passé ma vie à me demander si j'avais fait le bon choix. De toute façon, je me disais que cet endroit ne devait pas être plus pire que l'orphelinat. Après ma réponse, elle siffla et un tourbillon d'eau sur le lac apparut sous nos yeux. J'étais ébahi par ce que je venais de voir. Je n'avais aucun mot à dire. En me voyant ainsi, elle me dit:

-Tu ne dois pas avoir peur. Il faut rentrer dans ce portail et vite.

-Quoi! Je vais mourir en sautant dans ce tourbillon, dis-je.

-Je sais que ça paraît précipité, mais je te jure que tout va bien aller. Je te rejoindrai de l'autre côté. Tu me fais confiance?

-Ai-je le choix?

C'est alors que je sauta dans ce tourbillon. À l'intérieur tout était humide et j'avais la tête qui tournait. Ensuite, j'atterris à une forêt. Ce n'était pas la même que celle de Beausoleil. La végétation était plus verte et le lac était aussi bleu que le ciel. Après 2 min, Elizabeth sortit du tourbillon , alors que moi j'avais la tête qui tournait. Après avoir mis les pieds sur le sol, elle me dit:

-Suis moi, il y a des choses que tu dois savoir.

Enfin, vous ne pouvez pas savoir la joie que j'avais quand elle avait dit cela. J'avais hâte d'entendre ce qu'elle me dirai. En s'enfonçant dans la forêt, il y avait des petites cabanes en bois et quelques jeunes de mon âge. Je me demandais quel était le but de cet endroit. De toute manière, elle allait éclaircir mes idées. En marchant au camp, on s'arrêta vers la plus grosse cabane et à l'intérieur, il y avait pleins de personnes tellement âgés et l'un d'eux s'approcha de moi et me dit:

-Bienvenue Ethan, je suis heureux de pouvoir te rencontrer en personne, je m'appelle Walter.

-Excusez-moi, mais je ne comprends pas trop la situation. J'ai vu il y a 2 minutes un tourbillon dans l'eau. Je viens de partir sans même dire au revoir à mon ami, alors j'aimerais avoir des explications, dis-je un peu énervé.

-Je comprend ta réaction, je vais te l'expliquer maintenant, dit le vieil homme.

-Je vous écoute.