Chapitre 3 - je t'aime, moi non plus

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Marquand sort de la chambre. Alice a pour seule réponse une porte d'hôpital.

Une fois de retour chez lui, le commandant se rend compte qu'il doit aller chercher Paulo mais également prévenir Jacques au sujet des améliorations de la santé d'Alice.
Il commença par aller chercher son filleul à l'école.

Marquand attendait fièrement son petit Paulo comme un père attendrait son fils à la sortie de l'école. À la sonnerie, une petite tête bouclée fit son apparition.

Paul : Parrain !
Marquand (le prenant dans ses bras) : mon Paulo, comment ça va ?
Paul : ça va... Elle est pas avec toi maman ?
Marquand : mon Paulo, maman elle fait un gros dodo à l'hôpital.
Paul : mais pourquoi elle dort pas dans le grand lit à la maison ?
Marquand : parce que maman est très fatigué.
Paul : on pourra aller la voir ?
Marquand : tu sais, elle va sûrement dormir...
Paul : et tu iras la voir toi ?
Marquand : oui mon Paulo.
Paul : tu pourras lui faire un bisou pour moi alors ?
Marquand : si j'y ai droit moi aussi.

Sur ces mots, Paul lui fit un bisou sur la joue et ils partirent tous deux vers l'appartement d'Alice. Les deux hommes passèrent une petite soirée tranquille. Le petit avait eu droit à l'histoire de son parrain avant de dormir. Il était l'heure pour Fred d'appeler le père d'Alice pour le tenir au courant de la santé de sa fille.

Convention téléphonique :
Jacques : allo ?
Marquand : monsieur Nevers !
Jacques : ah Marquand, quel bon vent vous amène ?
Marquand : c'est au sujet d'Alice
Jacques : je ne vais pas pouvoir vous dépêtrer à chaque fois tous les deux !...
Marquand : rien à voir. Alice a eu un petit accrochage hier soir et elle a été hospitalisée...
Jacques : elle est...
Marquand : en vie Jacques ! Elle est réveillé depuis ce matin et est consciente de tout ce qui se passe.
Jacques : je prends le premier train pour Paris et j'arrive le plus vite possible.
Marquand : vous pouvez toujours venir à son appartement pour Paulo parce qu'elle ne veut voir personne.
Jacques : comment est ce possible ?!
Marquand : de ce que je sais, le médecin a interdit toute visite et surtout pour les proches. Avec ma carte de commandant j'ai réussit à la voir mais je ne comprends toujours pas pourquoi ces agissements.
Jacques : d'accord, je pars d'ici une ou deux heures, mais tenez moi au courant Marquand !
Marquand : j'y compte Jacques.
Jacques : merci, à tout à l'heure.
Marquand : oui je viendrais vous chercher.

Puis Fred raccrocha. Il était resté perplexe par le comportement du docteur. Lui cachait elle quelque chose de grave au point de ne pas vouloir le voir. Après mûre réflexion, Marquand décida d'envoyer un message à Alice pour la rassurer.

Message de Fred à Alice :
"Bonsoir Alice,
Désolé d'être partie comme un con tout à l'heure. Si tu veux parler je suis là. Ne t'inquiète pas pour petit Paulo, je m'occupe de tout en ton absence. Rétablissez vous bien, Mme le juge.
Votre commandant préféré."

Du côté de la juge, l'endroit devenait lugubre sans présence aimante. Quand tout à coût, le téléphone d'Alice sonna. Un sourire apparut sur son visage quand elle vit le nom de son commandant. Elle décida de l'appeler.

Conversation téléphonique :
Marquand :  tu as eu mon message ?
Alice : oui Fred... ça ne fait que trois heure que tu es partie mais je n'en peux plus de ton absence. Je me sens seule sans toi... j'ai besoin de toi Fred ! J'arrive pas à vivre sans toi.
Marquand : je te rappel quand même que tu n'as pas voulue de ma visite avant que je ne vienne !
Alice : je sais et je m'en veut... j'en peux plus, je me sens vide sans toi. Je t'en supplie, pardonne moi !
Marquand : calme toi Alice. Je passerais demain, d'accord ?
Alice : tout ce que tu veux... (après un long silence) ... Commandant ?
Marquand : oui Madame le juge ?!
Alice : vous pouvez faire un truc pour moi ?
Marquand : tout ce que vous voulez ?
Alice : ... n'oubliez jamais que je vous aime.
Marquand : jamais je ne pourrait oublier Alice. Je t'aime plus que tout. Repose toi bien. Je te veux en forme demain !
Alice : bien commandant. Bonne nuit à vous et à mon petit ange.
Marquand : à votre petit ange ?
Alice : à mon petit Paul voyons !
Marquand : bien sure, je n'y manquerais pas... au faite, tout à l'heure j'ai eu votre père au téléphone. Il était très inquiet. Tu devrait l'appeler Alice. À l'heure qu'il est, il doit être dans son train pour Paris.
Alice : comment ça ? Son train pour Paris ?
Marquand : je ne pouvais pas le laisser sans nouvelle. Je me devais de le prévenir de ton état.
Alice : ah d'accord et me prévenir c'est impossible ?!
Marquand : Alice, je fais quoi là !
Alice : tu prends des décisions sans me demander ! Tu penses que mon avis n'est pas nécessaire peut être ?!
Marquand : tu m'enmerde Alice ! Vraiment !

Fred raccrocha sans même attendre de réponse de la part d'Alice. Du côté de la juge, elle s'en voulait d'avoir parlé comme ça à Fred. Elle décida de rappeler Fred pour s'excuser mais, comme elle s'en doutait, Marquand ne répondit pas.

Message vocale d'Alice :
"Fred c'est Alice. Je pense que tu ne veux pas me parler ou entendre ma voix mais je tente quand même. Je m'en veux de t'avoir parlé comme ça, tu as raison. Je vais appeler mon père. Si tu écoutes ce message et que tu veux bien me parler, je t'attends. Je t'aime comme jamais je n'ai aimé. Embrasses notre Paulo. Passe une bonne nuit."

La juge ne trouva pas le sommeil. Elle pensait à son commandant qui lui avait commencé sa nuit bien avant l'arrivée du message d'Alice.

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