Chapitre 2 - Je suis là

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Marquand : oui ?
... : monsieur Marquand, je suis infirmière à l'hôpital où Madame Nevers à était prit en charge...

Marquand (se levant d'un seul coup) : comment va elle ?
Infirmière : mieux d'après son médecin. Elle a été transféré en salle de réveille. Par contre...
Marquand : quoi ? Il y a des complications ? ...
Infirmière : vous ne...
Marquand (la coupant) : J'arrive tout de suite !

Puis il raccrocha sans savoir exactement ce que voulait lui dire l'infirmière.

Éclipse du trajet.

Marquand arriva dans le hall d'accueil de l'hôpital. Il interpella l'infirmière.

Marquand : Madame ? Puis je avoir des nouvelles de Madame Nevers ?
Infirmière : vous êtes ?
Marquand : Frédéric Marquand, le parrain de son fils et son compagnon.
Infirmière : elle est en salle de réveille et consciente. Néanmoins, elle a besoin de repos et de calme monsieur.
Marquand : si j'ai bien saisie, je ne peux pas la voir !
Infirmière : exactement.
Marquand (commençant à s'énerver en lui montrant sa carte de police) : et avec ça je peux !
Infirmière : vous me l'auriez dit avant, ça change tout !... elle est en chambre 574.
Marquand : merci.

Marquand partie vers la chambre d'Alice. Une fois devant, il n'osait pas rentrer. Le commandant était stressé du fait de la réaction d'Alice quand elle le verrait. Serait-elle en colère contre lui ? Où serait-elle heureuse de le retrouver ?

Marquand ouvra la porte délicatement.  Quand Alice reconnue son amant, elle lui sourit. Elle ne lui en voulait pas du tout.

Alice : Fred... viens.

Alice lui tendait le bras. Elle ne voulait qu'une seule chose : les bras protecteurs et réconfortant de son commandant. Il ne fallut que quelques secondes à Fred pour voir la détresse émotionnelle de sa juge.

Marquand : je suis là.
Alice (en sanglot) : tu ne pars pas ? Promis ?
Marquand : je te le promet Alice.
Alice : je... je t'aime plus que tout.

Marquand était surpris par les mots d'Alice. Jamais elle ne lui avait ouvert son cœur et encore mois elle ne lui avait dit ce qu'elle pensait de leur relation.

Marquand : moi aussi Alice, je t'aime.

Sur ces mots, le commandant embrassa sa juge avec tendrement dans un premier temps puis Alice répondit à ses baisers avec fougue. Tout à coup, Fred s'arrêta net.

Alice : qu'est ce qu'il y a ?
Marquand : j'ai besoin de savoir Alice... pourquoi le médecin ne veut pas que je soit là ?
Alice : je suis désolé... tout est de ma faute. C'est moi qui lui ai demandé que tu n'es pas de droit de visite. Mais j'ai eu tord. C'est quand je t'ai vue que j'ai compris que j'avais besoin de toi plus que ce que je voulait croire. Je m'en veut terriblement Fred... je ne voulais pas te faire souffrir. Tu en as trop bavé par ma faute. C'est pour ça que je ne voulait pas que tu viennes, tu as beaucoup trop souffert par mes choix.

Marquand écoutait la plaidoirie de sa juge sans rien dire, pour une fois. Après un silence, Alice reprit.

Alice : et tu ne dis rien ? Tu ne t'énerve même pas ?
Marquand : non je ne dis rien parce que je ne comprend toujours pas pourquoi... tu ne me fais plus souffrir Alice. C'est pour ça qu'encore aujourd'hui je suis à tes côtés. J'ai passé six heures à attendre de tes nouvelles dont quatre derrière cette putin de porte du bloc. Je t'aime et c'est également pour ça que je suis là, encore aujourd'hui... j'ai eu si peur de te perdre que..

Marquand hésitait à se confier à Alice. Mais il franchit le pas.

Marquand : que j'en ai pleurer en arrivant chez moi Alice. Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça.

Puis il baissa la tête et commença à se lever.

Alice : attends Fred... je dois te dire quelque chose..
Marquand : je t'écoule.
Alice : hier soir, quand tu es partie avec Rachel pour discuté, je me suis sentie complètement démunie, comme si tu ne faisait plus partie de ma vie. Alors je voulais partir loin pour t'oublier. J'avais fais ma valise, préparer toute mes affaires. Mais c'est à ce moment là que je me suis rendue compte à quel point je suis folle amoureuse de toi. Parce qu'à chaque fois que je faisait un truc, ça se rapportait à toi. Dès que je m'approchais d'une de tes affaires que tu avais oublié chez moi, je pensais à ton sourire, à tes mots doux, à tes bras protecteurs, à ton charme... Je t'aime pour tout ça Fred et personne ne pourra me l'enlever, pas même ce scalpel qui a faillit nous coûter la vie. Tu peux toujours partir mais rappelles toi de tout ce que je viens de te dire.
Marquand : je... je ne sais pas Alice..

Marquand sort de la chambre. Alice a pour seule réponse une porte d'hôpital.

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On peut dire qu'il était long celui là, mes doigts peuvent en témoignés. Que va advenir pour notre beau couple ? J'attends vos avis. La suite bientôt 😉

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