Ce n'est qu'un appel à l'aide.
Je mange car je suis mal.
Je mange car je sens que je suis mal.
Et je me sens encore plus mal.
Maman ça t'es arrivée de te sentir mal.
Ai je fais une erreur.
Ai je fais une bêtise en me faisant du mal.
Je ne comprends pas.
Je ne sais pas.
Les gens éprouvent de la compassion.
Ils n'éprouvent aucun réel sentiment.
Toute mes pensées, me tuent.
T'imagine maman, je ne suis plus rien.
Je ne désigne plus personne.
Tu le sais.
J'ai peur peur du vent qui souffle dehors.
J'ai peur de la pluie qui perle sur la fenêtre.
Je ne peux pas être moi même.
Tu comprends.
Pourquoi tout le monde me pose cette question : Ça va Samantha ?.
On m'a traitée de lâche.
Et lorsque mon sang coule sur ma peau...
Je meurs, et je n'attends que la mort.
Désolé d'être comme ça.
Je ne veux pas changée.
Regarde comme je m'arrache la peau.
En me griffant, à sang.
Dois je le faire...
Non il ne faut pas...
Les démons reviennent à minuit il est 18h22.
J'ai peur de cette heure : 00h00.
Parce que c'est à cette heure que le démon sort terrorisé le peuple humain.
Nos douleurs les plus profondes il les squatte.
Ma douleur la plus profonde, elle me tue.
Elle est atrocement terrible.
Atrocement honteuse.
Alors un peu de sang visible devient ma drogue.
Je me rends compte pourtant des conséquences que cela fait.
J'ai besoin de hurler,mais rien ne va.
Je ne sais même plus pleurer.
On croit que l'on prends conscience à cette première hospitalisation, de la mort.
Personne ne comprends.
J'ai beau essayer de positiver.
Besoin de respirer de pleurer.
Et comment fais t on lorsque l'on ne sait plus les mots.
Comment je dois faire pour pleurer.
Comment faire sortir ce son inaudible.
À quoi ça sert ?
À quoi sert mes idées noires.
Je devrais me raccrocher à quelque chose qui ne s'effondre pas lorsque le vent se lève.
Maman tu sais à quel point je t'aime.
Je préfère être moi même.
Je voudrais comprendre ma vie.
Je suis détruite en mille morceaux.
Je tombe depuis longtemps.
Je pleurs ? Non.
Je cris ? Non.
Jai craquée je veux me faire du mal.
Si j'avais ma lame, crois moi que je me mutilerais.
Scarifications pour penser haine et dégoût de moi même.
Il me faut me faire du mal.
Le vide me fait trébucher tomber.
Je ne sais plus rien faire.
Je suis sortie pour penser à autre chose.
J'ai mal, à un point très haut.
Lorsque tu me croises...
Tu ne vois pas mes blessures intérieures.
Je suis perdue.
Je veux me faire du mal.
Oui du mal encore et encore.
J'explose, j'implose.
Je m'en fou des gens moi je suis annéantie.
Je veux pleurer mais je ne sais plus.
Je suis mal.
Je ne crois plus en moi.
Non je ne suis pas forte.
Je suis une fille faible.
Une chose faible.
Maintenant écoutez moi docteur.
Je veux mourir.
Je veux me scarifier.
Je veux me mutiler.
Je n'ai goût à rien docteur.
Ça a commencer par une égratignure.
Et ça continue par un trait, puis, mon bras en est remplie.
C'est mon évasion.
Je n'angoisse pas.
Mais j'ai mal.
Je nai plus de goût à rien.
L'impression de n'être aimée par personne.
En fait je suis seule.
Je me lève je suis mal.
Je me couche je suis mal.
Je n ai plus goût à la vie.
Je rumine des idées noires et sombres.
Je n'ai plus de repère...
La vie est mon combat unique.
Je suis un monstre.
Un méchant monstre.
Un monstre vivant dans la pénombre.
Pour seule amie mon ombre.
Quand personne ne m'entends je prends cette amie/ennemie lame.
La journée a été dur.
Je mange trop.
Maman papa pardon.
Pardon de moisir ici.
Je suis si mal.
Je craque, plus le temps passe plus je suis invisible.
Je suis seule sans aide véritable.
Je je je...
Oui moi moi moi.
Oui je moi je moi.
Jai si mal ce soir que je m'en griffe.
Plus rien ne me soulage.
Je veux ma lame.
Ma lame oui ma lame.
Celle qui soulage calmement ma colère.
Jai besoin de cette lame qui me procure un véritable plaisir.
Je sais bien que je ne devrais pas continuer avec elle.
Mais elle m'écoute...
Elle entend mes sos.
Elle me fait couler le sang et m apaise.
Comment faire face autrement.
Comment ne pas faire l'irréparable.
Comment ne pas me griffer...
Ça yest voilà je me suis griffer.
Les deux bras ça me brûle mais tant pis ou plutot tant mieux.
Ne me demandez pas d arrêtter ça ne ferait que m encourager.
Ne me demandez pas pourquoi je vous répondrais toujours la meme chose.
Jen avais envie il le fallait.
Jai mal mais je vais continuer.
Et encore je nai pas assez d ongles.
Sinon ce serait pire.
Pas de sang juste quelque tache rouge.
Une peau comme peler par un coup de soleil.
Jai envie de mourir.
Envie de mourir périr dépérir.
Je nen peux plus.
Je craque...
Je souffre intérieurement.
Je souffre extérieurement par la brûlure.
Qui peut comprendre ce sos.
Personne je le sais bien.
Ce n est qu un SOS.
Ça me brûle...
Ça me tue.
Jai mal davoir mal.
Jai mal de vous entendre : parlez en aux infirmières...
Ce n est qu un SOS...
Un SOS, qui pourtant est visible.
Même si la chaleur court mes bras.
Je cours contre le vent.
Je cours autant que je peux.
Et jai trouvée dans ce miroir...
Un regard noir vide.
Je chercherais encore tes yeux dans le décor pour me raccrocher a toi.
Vide d envie de vivre.
En silence je me cache.
Si peu d amour tant de haine.
Encore un jour encore une heure a supporter l hp.
Si peu d amour tellement de peur.
Ces regards froids...
Docteur je m affaiblis.
J'ai mal.
Je fais partis de ces personnes qui luttent contre les idées sombres.
Qui n arrive plus à pleurer.
Meme en me faisant du mal.
Je nai plus que de la haine.
Mon dieu laissez moi dépérir si vous ne voulez pas me tuer.
Si vous voulez que je me battes...
Nos souffrances en commun...
Je souffre je pleurs au fond de mon cœur.
Je suis sans sentiment d amour et de paix.
Je veux mourir punaise.
Mais achevez moi.
Jai mal de souffrir ainsi.
Relève ma tête laisse moi voir mes bras.
Pourquoi ?
Je ne tiendrais pas sans mes ongles.
Pour me faire du mal.
Comment on fait quand il nya que des milliards de mots en tête...
Je souffre mes bras brûlent.
Oh mais est ce que je suis la seule à se griffer à sang.
On devrais pas se laissez pietiner par la.vie.
Mais moi je m effondre chaque fois.
Je veux périr.
Car je fane telle une fleur.
Jsuis désoler d etre moi même.
Jaimerais partir pour un autre monde.
Je voudrais cesser de me faire du mal pour vous.
Mais jai bien trop mal alors oui je me fais souffrir extérieurement comme intérieurement.
Ce n'est qu'un SOS.
Ce soir il est 21h07.
Ne m en voulez pas.
Sil vous plait.
Mes bras sont rouge des griffures a sang.
Je ne saigne pas.
Non je ne saigne pas.
Quelque tâches rouges.
Je me deteste.
Je me maudis d'être ainsi.
La mutilation est mon évasion.
La chance me fait defaut.
Le monde peut se faire sans moi.
L adulte est instable en moi.
Nos douleurs nos désirs.
Jai eternellement briser le lien qui me tiens en vie.
Je suis mal.
Je ne sais pas pleurer.
Jai trop pleurer.
Je ne m aime plus.
Je me hais.
Que vais je dire a mme B*******.
Ma psychiatre.
Je suis hospitaliser.
Je voudrais quelle se mette a ma place pour mieux me comprendre.
Ma lame me manque.
Mme aidez moi.
Aidez moi putain je suis trop faible.
Je me goinfre.
Rêver cest beau...
Pleurer cest se trahir
Je ne sais plus pleurer...
Je souffre .
Je ne sais plus si je dois voir les infirmieres.
Je pleure intérieurement .
J'y arrive plus à pleurer.
A crier sos...
Je ne peut pas être moi même.
Je veux faire ce que je peux.
Aidez moi.
Toute façon personne ne m aime.
On ne veut plus de moi chez mes parents.
Mes chats me manquent.
Désoler de ne pas être parfaite.
Seras tu là maman si je te demande là.
Tu me manques.
Si je tangue comme un bateau ivre.
C'est que ...
Jai tout perdu l amour et la foi.
Je me brise en un trilliards de morceaux.
Dois je appeler à l aide...
Jécris et écris encore.
Jusqua plus envie.
La colère et la haine m envahissent petit à petit.
Nous sommes le 6 février.
C'était hier que je me griffais.
Je me sens seule sur Terre.
Je fuis la vrai vie.
Je vais finir seule avec mes souvenirs.
Pas de larmes à l'horizon.
Juste quelque remords...
Quel dégoût de moi même...
Perdue dans cet univers.
Seule avec mes souvenirs.
Je suis comme prisonière.
Ne me réveillez pas.
Et je recommencerais.
Un peu trop fort pour moi.
Ils disent que je vais finir seule...
Mais je suis déjà seule.
Jai mal.
Construire mon avenir m est impossible.
C'est incroyablement féroce cette envie de me tuer...
Je souris alors au monde entier.
Mais il est faux.
Ce sourire me détruit.
Je me deteste,d'être moi même.
Je me deteste de pleurer qu'intérieurement.
Je veux me tuer.
Pour la dix millième fois.
Personne pour me guider.
Je ne sais plus...
