Chap 38

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Pdv de Sas

Ce matin, je me lève, me rend dans ma chambre de Za, accompagnée de mon père, et on lui souhaite un joyeux anniversaire en chantant.

Ce qui gâche ma joie, c'est que je vais me rendre à la plage avec le reflet.

Pourquoi tout mon entourage tient à me voir blottie contre lui? Ils sont si aveugle qu'ils ne remarquent pas que tout ce que Lucas veut, c'est voir ce que je cache sous ma culotte.

En tout cas, je ne m'avouerai pas vaincue. Si je dois aller à la plage avec lui, tant pis. Mais il n'ira pas jusqu'à me mettre la main dessus, car il n'y a que moi à voir clair en son jeu. Et le pire, c'est qu'il n'a pas mal d'appui pour soutenir son soit disant amour.

On est maintenant en route vers la plage, et je ne peux plus reculer.

Ce serait refuser le défi.

Za a mit un jean court bleu, et étant donné qu'on est dans la voiture de son copain, une taupe noire.

Avant, j'ai refusé de mettre des choses qui révèlent la moindre parcelle de mon corps, mais après, j'ai changé d'avis. Lucas m'a cherché, alors il va me trouver.

Je porte donc un jean noir court, qui épouse mes formes, et une taupe mauve, qui couvre assez mes seins.

Et gagné. Lucas ne peut détourner les yeux de mon ventre plat, de ma bouche, de mes jambes, de ma poitrine.

Je sais que je rougis, mais imperceptiblement.

-Sas, tu... tu aurais du mettre quelque chose qui te couvre.

Je ris intérieurement.

-Tu n'as pas à me donner des leçons de morale, Lucas.

Décidément, ce mec est fou, car il se met à rire.

-J'attend un sourire, Sas. Et je ris, yu restes de marbre.

-Tu n'en a pas marre? J'explose.

-Mais de quoi?

-Tu attends, attends, encore et encore, et pourtant tu n'arrives pas à tes fins. Tu n'es pas fatigué?

-Eh. On se calme. Je ne faisais que plaisanter, c'est tout.

-Bon sang. Effaces-moi ce sourire hypocrite Lucas Bertrand.

-L'effacer? Tu veux dire? Je suis avec le plus beau diamant du monde, il y a cette journée magnifique, et tu me demandes de ne pas garder le sourire? C'est fou, non?

-Le plus beau diamant du monde? Je l'ai déjà entendu celle-là. Et je m'en fiche pas mal. Tu dis n'importe quoi pour arriver à tes fins.

-Sas, ne soit pas si injuste.

Je plonge mon regard dans le sien.

-Injuste? Pitié Lucas. Ne me cherche pas.

-Tu es belle, tu sais? Comme toujours!

-Tu n'as pas besoin de me le dire, je le sais. Et puis, je me demande à combien de filles tu l'as dit, cette fameuse phrase qui te sers presque de bonjour.

-Oh mon Dieu. Sas. Tu me détestes vraiment.

Il prend son air choqué.

-Oh non. Je déteste ce que tu fais.

-Et que fais-je d'après toi, Sas?

-Tu m'agaces. Tu ne peux pas te taire? Pour l'amour du ciel. Que fais-tu ici d'ailleurs?

REFLET D'UN PREMIER AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant