Prêt pour l'amour

Chapitre 6: les reproches

Andrew sortit de son bureau pour se rendre dans celui de Victor. Ils devaient voir comment organiser le service informatique et les ingénieurs autour du nouveau projet de cybersecurité qui venait d'être accepté par l'ensemble des bureaux de Green's corporation.

-Il vous attend monsieur. Lui dit froidement Mme Steel et sans même relever la tête.

Il avait du faire un faux pas avec le cas de Mlle Anderson. Il fronça les sourcils. Grand bien lui fasse, elle s'en remettrait très vite.

- Victor, salua-t-il en entrant.

- Andrew, un problème?

- Non, je voulais juste m'entretenir avec vous du projet de cybersécurité et voir quelle personne fera l'affaire...

- Ce sera compliqué, répliqua le vieil homme d'un ton bourru.
Peu habitué à cette facette de son directeur d'agence, Andrew l'interrogea.

- Vous aviez l'air enthousiaste ce matin et sûr de la personne que vous choisiriez! Non?

- Oui mais elle a démissionné aujourd'hui et il me faudra la remplacer par pas moins de 3 personnes si je veux réunir toutes les compétences qu' elle possédait. Je ne comprend toujours pas comment vous avez réussi à la pousser vers la sortie! Bon dieu cette fille est un génie et peut à elle seule faire la plupart de ces projets sans avoir recours à des sous-traitants! S'insurgea Victor.

- Bien. Rappelez la et offrez lui un plus gros salaire pour qu'elle revienne! Résolut Andrew.

- Malheureusement, c'est impossible non seulement elle ne veut que ses deux mois de congés et ces 10 000$... Ce qu'elle obtient en démissionnant vu la prime qu'elle empoche... Mais en plus elle a rendu son téléphone professionnel et n'est donc plus joignable. Souffla Victor.

- Envoyez un coursier chez elle avec une nouvelle offre d'emploi.

- Elle n'acceptera pas avant d'avoir eu ses deux mois de congés. Ce n'est pas elle qui a besoin de nous actuellement, mais nous! Je comprends que vous me fassiez pas dans la charité pour ce prêt... Mais les congés? Vous auriez pu lui accorder! Ou au moins négocier un travail à distance pendant cette durée. Je suis sûre qu'elle aurait accepté. Cette jeune fille vit que pour son travail et sa soeur! Se désola-t-il.

- Très bien Victor. Je vais aller moi-même lui offrir son ancien poste et négocier ces fameux congés. Abdiqua Andrew.

Après s'être salués, les deux hommes se séparèrent. Andrew récupéra l'adresse de Mlle Anderson et se dirigea d'un pas décidé, pressé d'en finir avec cette histoire.