Prêt pour l'amour

Chapitre 29: chaud et froid

Douces et chaudes, les lèvres de Trinity restèrent figées sous celles de son patron. Celui-ci les lui mordilla pour la faire participer. Il sentit son manque d'expérience en matière de baiser. Au lieu de le calmer dans ses ardeurs, ce constat lui donna une envie sauvage d'approfondir le baiser. La geekette entrouvrit la bouche, il en profita pour insinuer sa langue et explorer cette bouche qui l'obsèdait tant. Leurs langues s'emmêlaient, dansaient ensemble un balai audacieux... Puis soudain, la jeune femme ressentit une douleur au bras... Non une piqûre!
Ce n'était qu' une diversion... Trinity, honteuse de s'être laissée emporter recula son joli visage de celui d'Andrew et en colère contre le geste d'y jeune homme s'apprêtait à le gifler. Ayant anticipé la réaction de sa fougueuse informaticienne, il lui attrapa le poignet.

- Ce serait dommage de vous blesser davantage pour quelque chose que vous avez apprécié autant que moi Trinity...

Andrew lui attrapa le menton et reprit ses lèvres rougies du précédent baiser. Il caressa l'arrière du cou de la jeune femme, se délectant de la douceur de sa peau d' albâtre. Son autre main s'aventura le long de son bras valide et quand sa déesse de l' informatique émit un gémissement, il caressa tendrement son sein à travers la dentelle de ses sous-vêtements. La jeune femme haleta à la chaleur émanant des mains de l' homme. Jamais encore, on ne l'avait touché ainsi.

Entendre l'haletement de la femme dans ses bras fut une douche froide pour le pdg. Que faisait-il? Elle était blessée. Ils étaient dans la salle de bain attenante à la chambre de la soeur aînée de celle-ci... Il ne pouvait pas pousser son exploration plus loin. Ce n'était ni l'heure, ni le lieu. Il se détacha de Trinity et reprit une expression froide et distante.

- Bien, j'ai terminé de panser votre plaie. N' oubliez pas de nettoyer de temps à autre. Et puisque vous vous apprétiez à m' envoyer la liste des destinations, j'attendrai votre e-mail.

Ne sachant pas comment réagir au soudain changement d'humeur de son patron, la jeune femme acquiesça sans dire un mot et le regarda quitter la salle de bain. Elle entendit alors le déclic de la porte d'entrée et sut qu' il était parti.

Abasourdie, la geekette ne savait que penser des événements de la soirée. L' atmosphère était chaude, voire brûlante et tout d'un coup, elle était devenue glaciale. Elle ne comprenait pas les réactions d'Andrew. Il soufflait le chaud et le froid à une vitesse étourdissante. Elle sortit de la pièce exiguë et envoya le mail de son ordinateur et remarqua un courriel de Mr Finley.