Fire in our hearts

Remember me, no time cannot erase

Le lendemain, lorsque je me réveille, Elsa n'est pas dans le lit. Je me lève pour voir où elle est partie. Je la trouve assise devant sa table. Elle tient une tasse chaude dans ses mains mais elle tremble. Elle a les yeux rouges, elle a pleuré. Elle a encore les larmes aux yeux.

- Hey, ça va ? dis-je.

Je sais pas si j'aurai pu trouver une question encore plus idiote.

Elle ne réponds pas. Elle met ses bras autour de mon cou et s'accroche à moi. Je la prends dans mes bras. Elle se remet à pleurer. Je caresse ses cheveux et je lui dis :

- T'inquiète ma puce, ça va aller.

- C'est horrible comme sensation.

- Qu'es-ce qui se passe ? Tu sais que tu peux compter sur moi.

- Les images de l'accident passent en boucle dans ma tête. Ce que je faisais juste avant, le choc.... Je sais même pas combien il y a eu de blessés, si tout le monde s'en est sorti...

- Tu veux vraiment savoir ?

- J'en ai besoin.

- Il y a eu sept blessés dont deux grave mais tout le monde va bien maintenant.

- Tu dis pas ça juste pour me faire plaisir ?

- Je sais pas mentir. Donc oui, c'est la vérité.

Elle pose sa tête sur mon torse. Je la serre encore plus fort. Je ne supporte pas de la voir comme ça.

Aujourd'hui, je suis de garde toute la journée. Elsa veut arrêter de penser à l'accident. Du coup, elle va aller travailler. Au début, j'étais contre mais elle pense que c'est ce qu'il y a de mieux à faire.

*

Lorsque j'arrive à la caserne, Augustin me tape sur l'épaule.

- Hey mec çe va ? On dirait que t'es ailleurs.

- C'est Elsa. Elle va pas bien à cause de l'accident.

- Physiquement ou psychologiquement ?

- Psychologiquement. Je m'y attendais. Mais physiquement, elle va très bien.

- C'est-à-dire que vous avez...

- Ça ne te regardes pas ! le coupais-je.

- Ça voulait dire oui.

- Tu me soûle.

- C'est pas ma faute si je te connais depuis une vingtaine d'années.