"Et n'oublie pas que j'ai le numéro de Framal bébé..."
Alors me voilà coincée, sur un canapé incofortable à côté de Mo qui me tenait fortement par la hanche. La conversation était plus qu'ennuyeuse. Les gars parlaient de leurs prochaines dates et de meufs aussi. Charlie et moi étions complètement exclues donc nous nous lançions quelques regards compatissants.
"Bon les gars c'est pas que vous puez mais je suis fatiguée donc Charlie on rentre."
"Nan je veux rester ici je te rejoindrai plus tard."
"Mais je fais comment moi alors ?"
"Beh c'est bon bébé je te ramène viens."
"Ok..."
Alors il ne se priva évidemment pas de mettre sa main dans mon bas bas bas bas BAS dos ! Alors j'essayais tant bien que mal de lui chuchoter quelque chose mais au fur et à mesure que je lui parlais, il descendait de plus en plus sa main, qui atterit finalement sur mes fesses. Ce qui accentua mon désarroi.
Il garda sa main dans les escaliers et quand nous fûmes sortis du bâtiment, je lui mis une baffe magistrale qui fit tourner sa tête. Mais malgré ça, son sourire malin ne fit que s'accentuer et se transforma en rire diabolique. Je voulais absolument rentrer chez moi donc j'inventais vite une excuse :"Bon j'ai froid maintenant on va dans ta voiture."
Il mit sa veste sur mes épaules et puis dit :
"Mais qui t'a dis que j'avais une voiture ?"
"J'aurais dû me douter qu'avec ton Q.I d'écureuil t'aurais pas le permis. Et tu t'es cru dans un film à me mettre ta veste sur les épaules ?"
"Mais qu'est ce que tu racontes ? J'ai mon permis mais ma voiture est au bled. Et puis crois pas que je suis gentil la vie c'est pas un macaroni c'est juste qu'il y a Doum's sur la terrasse et que c'est la plus grosse passoire de la Terre."
"Okay... bon viens on rentre."
"On ?"
"Nan mais juste tu me raccompagnes t'as vu."
Il ne répondit pas et nous commençâmes à marcher. Une fois complètement hors de vue de l'immeuble, Mo reprit sa veste sur mes épaules et un frisson me traversa quand le froid entra en contact avec ma peau.
"Oh t'as froid mon bichon ?"
"Nique ton père."
Et c'est à partir de là que ça dégénera.
Mo me plaqua contre un mur froid et rugueux. Mon dos en prit un coup. Il me fixait. J'apercevais dans ses yeux noirs et haineux une lueur de tristesse. Ses nerfs allaient sûrement lâcher et j'allais sûrement en prendre plein la gueule.
"Co... Comment ça "Nique ton père ? "
Puis, dû aux nerfs et à la tristesse, une larme s'échappa de sa joue. Il s'empressa de la chasser et partit vers chez moi.
J'étais bloquée, je ne connaissais pas vraiment Mo mais j'avais vraiment l'impression de m'être, d'une certaine manière, rapprochée de lui.
Alors je me "réveillais" et je le suivis mais surprise, je l'avais perdu...