Le fils de L'imaginaire ~ Peter Pan ~ [TERMINER]

Chapitre 4

-Dove, tu es là ? 

Cette voix qui l'appeler la sorti de ses songes. Elle n'avait pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agissait.

-Qu'est-ce qu'il y a Sofia ? demande-t-elle à son amie.

-Tu n'étais pas en cours cet après-midi, je me demandais si tu allais bien, lui demande-t-elle en s'asseyant à côté de son amie.

-Ça va ne t'en fais pas pour moi, lui répond Dove en ayant le regard fixé dans le vide.

-Ce n'est pas l'impression que tu me donnes. Que te voulait la prof tout à l'heure ?

-Elle me reprochait mon comportement et mon changement d'attitude...

-Tu sais Dove, ce n'est pas contre toi ne le prends pas mal... mais elle n'a pas vraiment tord. Hormis ton changement vestimentaire et capillaire, ton attitude en général à changé. Tu dors de plus en plus et ça n'importe où et n'importe quand, tu es toujours dans la lune. Qu'est-ce qui ne va pas ?

-Je suis perdu, je ne sais plus où est-ce que j'en suis... Il y a tellement de chose qui se bouscule dans ma tête que je ne sais plus où donner de la tête. 

-Tu devrais prendre du recule sur les choses. Peut-être que certaines chose que tu prends tellement à cœur n'ont pas lieu d'être et qu'elles occupent ton esprit à rien.

-Peut-être bien oui... souffla doucement Dove.

Après cela Sofia part pour me laisser seule avec mes pensées. Je ne sais pas si elle a raison mais ce qui est sur c'est que j'ai besoin de repos, c'est une chose irréfutable. Je reste encore quelques minutes puis décide de rentrer chez moi.

-Où étais-tu passée ? me demande ma mère à peine étais-je rentrée.

-Je me promenais, j'avais besoin de réfléchir

-Pourquoi n'étais-tu pas en cours cette après-midi ?

-Je te l'ai dit, j'avais besoin de réfléchir, lui dis-je en rangeant mes chaussures dans l'armoire.

-Il serait temps que tu grandisse Dove ! Il faut que tu arrêtes de te comporter comme une enfant ! Il faut que tu prépare ton avenir, que tu te prenne enfin en main ! Ce n'est pas comme ça que tu vas devenir adulte ! me cris ma mère en essayant de me faire la morale.

-Grandir ? Devenir une adulte ? Mais qui te dit que j'en ai envie ? dis-je en commençant à m'emporter. Qui te dit que je me sens prête à avoir autant de responsabilité ? Je n'en ai pas envie tu vois ? Je n'ai pas envie de devenir une esclave de la société à devoir travailler jour et nuit et de payer pour ceux qui profitent du système ! Est-ce que tu comprends que je veuille profiter de ma vie à la place d'être enchaîné à des obligations sans queue ni tête Maman ? lui demandais-je plus calmement.

Contrairement à ce que j'ai espéré ma mère ne me répondit pas et ce contente de quitter la pièce et me laisser seule. A chaque fois c'est la même chose elle fuit la discussion à la place de l'affronter. Je suis épuisée de ce genre de situation.

Après avoir manger un petit quatre heure je monte dans ma chambre ranger mes affaires de cours et m'allonger sur le rebord de ma fenêtre afin de regarder le ciel. Admirer cet océan d'étoiles qui nous surplombe est l'une des seules choses qui me calme. Je me dis que je ne suis pas la seule à avoir la vie dure, qu'il y a surement d'autres personnes qui sont plus à plaindre que moi. Ensuite, juste en face de la fenêtre de ma chambre se trouve une étoile une magnifique étoile, elle brille plus que toute les autres alors je me suis persuadée qu'il s'agissait de l'étoile imaginaire, celle qui conduisait tout droit au Pays Imaginaire. C'est une forme d'espérance que je me suis créée, l'espoir que Peter vienne un jour me chercher.