Une soirée qui nous file entre les doigts [EN PAUSE]

Chapitre 2

Merci à fan_of_scorpion de m'aider à choisir les entêtes et tout ! Gros bisous à toi !!
Voici la suite ! Ce chapitre est un peu plus long et un peu plus hot ! Donnez moi votre avis dans les commentaires ! Bonne lecture :)
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"Paige, le dispositif de piratage, tu l'as toujours ?" chuchota Walter

"Oui, quand je partais danser avec Jacques Labeaux, tu l'as glissé dans ma robe" déclara la jeune femme.

"Donne le moi, je vais le lancer pour qu'ils perdent le signal et qu'ils partent" annonca le génie.

"Euh ... je ... comment dire, il a glissé dans le haut de ma culotte. Je pensais l'enlever au garage..." Paige rougit.

"Tu ne peux pas essayer de l'attraper ?" articula Walter, lui même gêné.

"C'est que c'est un peu..." la jeune femme se retourna, elle était trop gênée.

Walter appercu alors le petit boîtier et tenta de l'attraper. Paige sursauta au contact des mains froides du génie.

"Walter ! Tu..." hurla-t-elle.

Le génie posa sa main gauche sur la bouche de sa compagne.

"Chuut !" dit-il en accompagnant son geste.

En sursautant, Paige avait fait glisser le boîtier un peu plus bas. La main droite de Walter plongea plus profondément dans la culotte de sa compagne et ressortit le dispositif de piratage. Paige frissonna, surprise d'aimer ce contact avec Walter. Elle rougit de plus belle.

"Je l'ai !" s'exclama-t-il. Après avoir vu le visage écarlate de Paige, il déclara : "Je suis ... euh ... désolé de t'avoir surprise comme ça. Je ne voulais pas te ... toucher les fesses, loin de là !" s'excusa Walter.

"Ne t'inquiète pas, ca va" répondit-elle.

Un sourire s'esquissa au coin de sa bouche et elle dut se forcer de le cacher car elle avait apprécié ce moment.

"Dépêche-toi de le lancer, je les entends se rapprocher !" murmura-t-elle à l'oreille de son génie.

Walter se leva et lanca le boîtier en direction opposée à la discothèque.

"Regarde ! Ils s'enfuient, bouge !" dit le garde à la tablette.

Celui à la grosse voix marmonna quelque chose que les deux amoureux ne purent comprendre.

"Bon et maintenant ?" demanda Paige en plongeant son regard dans celui du génie.

"On a qu'un seul choix. Il faut qu'on traverse ce toit, si on prend le risque de redescendre, on se fera attraper à 97%." dit-il en se levant.

Il tendit une main vers Paige et l'aida à se relever.

"Walter, je ne peux pas monter sur ce toit avec mes chaussures ! J'ai des talons !" s'exclama-t-elle.

"Enlève les alors" rétorqua-t-il.

"Mais je vais me blesser les pieds avec les tuiles !!" clama Paige.

"Oui euh ... j'ai une idée mais je pense que tu trouveras ça dégoutant..." marmonna l'homme aux 197 de QI.

"Vas-y Walter, je préfère ne pas me blesser les pieds" soupira la jeune femme.

Le génie enleva ses Richelieus noires et donna ses chaussettes à sa compagne, il remit ses chaussures.

"Je t'avais prévenu..." s'exclama-t-il.

"Rooh ca va ! C'est pas si deg que ça, tu ne transpire pas des pieds comme Toby !" ricana Paige.

Elle enleva ses talons et enfila les chaussettes de son compagnon.

"Après toi" dit le génie.

"Woah Walter ! Je ne pensais pas que tu étais aussi galant" rigola-t-elle en posant un main sur la joue de celui qu'elle aimait.

Walter se passa une main dans la nuque, gêné. Il prit celle de Paige et l'aida à monter sur le toit.

"Au moins je pourrai te rattraper si tu glisses" finit-il par dire.

Les deux amoureux marchèrent en silence. Soudain Paige glissa mais Walter la stabilisa en posant ses mains sur les hanches de la jeune femme. Elle frissonna au contact de ses mains. Elle se retourna sans se déséquilibrer et lui lança un doux regard.

"Merci..." chuchota-t-elle en lui souriant.

Ils continuèrent jusqu'à arriver à une cheminée qui leur bloquait le passage.

"C'est pas très haut, je vais t'aider à grimper" dit-il.

A cet instant, beaucoup de chose se bousculaient dans la tête de Paige.
Comment va-t-il m'aider à monter ? Va-t-il me prendre par les hanches et me tenir par les pieds ou alors va-t-il ...

"Paige ! Réveille-toi un peu, j'ai entendu les gardes qui remontaient !!" s'exclama Walter, sortant la jeune femme de ses pensées.

Walter la souleva en la tenant par les hanches, elle s'accrocha en haut de la cheminée. Pour l'aider à monter dessus, Walter prit un des pieds de Paige avec sa main droite et la poussa ...
Ou alors va-t-il me retoucher les fesses ?

Et la poussa en haut avec sa main gauche qui soutenait ses fesses.

Paige arriva en haut de la cheminée et n'en croyait rien à ce qu'il venait de se passer ! Walter O'Brien venait de lui retoucher les fesses ! Lui qui haïssait le contact physique venait de briser cette idée en touchant deux fois ses courbes en l'espace de 15 minutes !!

"A toi Walter, donne moi ta main" articula-t-elle difficilement, encore choquée de ce qu'il venait de se passer.

Walter prit sa main et se hissa en haut. A nouveau dangereusement proche de celle qu'il aime. Les deux amoureux se frôlèrent, ce qui provoqua une vague de frissons chez chacun. Walter descendit le premier et se stabilisa.

"Saute, je te rattrape !" assura-t-il en plongeant dans son regard.

Walter ne mentait jamais, et puis, Paige ne savait pas comment résister à son regard noisette. Elle s'assit au bord de la cheminée pour augmenter les chances d'arriver dans les bras de son génie. Au moment de sauter, Paige sentit qu'elle avait la tête qui tourne. Elle qui habituellement n'avait ni vertige, ni étourdissement, avait le tournis.

"Paige ? Paige !! Tu vas tomber attention ! PAIGE !!" hurla Walter au fur et à mesure que sa compagne glissait sur le côté.

Walter ne savait quoi faire. Il attrapa une jambe de sa compagne et essaya de remonter sur la cheminée pour que Paige reprenne ses esprits dans ses bras, en sécurité. Il n'arrivait pas à remonter et la jeune femme glissait de plus en plus vers le vide.

"Paige !! Réveille toi je t'en prie ! Je ne veux pas te perdre !! S'il te plaît !" cria Walter, désemparé de lui à l'idée de perdre son seul amour à jamais.

A cet instant, Paige reprit ses esprits. Mais c'était trop tard, elle hurla. Elle tomba et glissa sur le toit. Walter voulu lui attraper la main, mais elle était déjà trop loin ...

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Comme vous l'aurez certainement remarqué, j'ai "allégé" le texte en sautant des lignes entre les dialogues et les descriptions. :)