OS Hétéro kpop en tous genre

DongWoo- Infinite

PVD : Léonie.

Je marche joyeusement vers la cafétéria où j'ai rendez-vous avec mon copain, DongWoo. Oui, le DongWoo des Infinite, celui-là même. Nous nous sommes connus il y a 6 mois durant leur périodes de vacances.  A l'époque, je ne connaissais absolument rien à la K-pop. et je travaillais dans un station service pour l'été. C'est d'ailleurs là qu je l'ai vu pour la première fois. Je me souviens encore les regards qu'il me lançait et la façon dont ses amis lui donnaient des coups d'épaules pour le taquiner. Ce jour-là, jamais je ne me serais doutée que tous les jours il reviendrait et que l'on deviendrait amis. Jamais je n'aurais cru me rapprocher de lui, encore moins qu'il m'apprendrait à parler et à lire sa langue natale. Et jamais je n'aurais imaginée que je finirais par sortir avec lui. Il m'as appris tout ce que je sais sur la Corée, la K-pop et leurs cultures. Je ne l'ai pas vu depuis une semaine du fait de nos emploi du temps respectif. Il m'a donné rendez-vous à la cafet' près de ma faculté il y a 4 jours et enfin, j'arrive devant celle-ci. J'entre et cherche le brun du regard mais ne le vois nul part. Le pensant en retard, je m'attable près d'une fenêtre et l'attends.

« Excusez-moi ? m'aborde une serveuse, est-ce vous qui attendez un jeune homme asiatique ?  _ Heu... Oui.                                                                                                                                                              _ Il m'a chargé de vous remettre ceci plus tôt dans la journée. »

Sur ce, elle me tends une enveloppe, me salue et part. Intriguée, je l'ouvre afin de découvrir ce qu'il s'y cache. Elle est écrite en coréen ce qui me prouve que c'est belle et bien DongWoo qui en est l'auteur. Anxieuse, je commence à lire : 

                                       " Léonie,                                                                                                                             Je suis sincèrement désolé, j'aurais aimé te l'apprendre autrement mais je n'ai pas réellement le choix, mon manager l'a exigé. J'ai été contraint de bloquer ton numéro puis de l'effacer. Crois-moi, j'ai résisté durant 3 jours mais il a menacé le groupe. Ça n'aurait tenu qu'à moi, je l'aurais envoyé balader mais je ne peux pas faire ça aux autres autres membres. Je ne sais pas comment te l'apprendre de manière douce alors excuse moi si je suis direct... Voilà, à l'heure où tu liras cette lettre je serais parti. Il est temps pour nous de faire notre Comeback. Je l'ai appris juste après avoir effacé ton numéro. J'aurais aimer te voir, te parler, t'emmener avec moi mais ce n'est pas une décision qui se prend sur un coup tête. Je n'avais pas le droit de te demander de choisir entre ta famille, tes amis et moi. Ma Léo.... Si tu savais à quel point je regrette de ne pas pouvoir te dire tout ça en face, de ne pas pouvoir te serrer dans mes bras.... J'ai tout juste eu temps de déposer cette lettre ici.  Je ne t'oublierais jamais. Je ne sais pas quand je pourrais  revenir, ni même si je reviendrais. je t'aime tellement... Pardonne moi, ne m'oublie pas.

                                                                                                    DongWoo"

Les mains tremblantes, je relis le mot une, deux, trois fois. Nan. C'est impossible. Je pose la lettre sur la table et fouille rapidement dans mon sac jusqu'à trouver mon téléphone. Une larme s'échappant de mes yeux s'écrase sur mon genoux. Je colle mon portable à mon oreille en priant silencieusement. J'essaie et essaie encore mais la voix de cette femme répétant cette même phrase : "Impossible d'établir la connexion." ce fait entendre à chaque fois. Lentement, je pose mon téléphone sur la table et fixe un point invisible. Je vais me réveiller. Ce n'est qu'un cauchemars et je vais me réveiller. Il est parti. DongWoo est parti. Doucement, silencieusement, je me lève, attrape mon sac ainsi que la lettre et sors de la cafétéria. Je marche, le regard vide. Je ne pense à rien. Mon subconscient est totalement à l'ouest. Je ne fais que marcher tel un robot, pour rentrer à la fac'. Je sens, dans mon état coma-tique, la lettre que je serre dans ma main. Elle est la dernière chose qu'il me reste de lui. Sans vraiment faire attention, j'entre dans l'enceinte de l'école et traverse le hall.  Autour de moi, tout tourne au ralenti. Les rires des étudiants, les professeurs qui marche, un téléphone qui tombe. Je n'entends plus rien. je me sens vide. J'aimerais m'allonger ici, à même le sol et attendre la mort. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Je suis un zombie. Je pousse la porte du hall et fait quelques pas dans la cour.