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D.O - Exo

PDV Kyung Su ( D.O )

« Et t'as pas intérêt à revenir ! »

Mon beau-père me claque la porte au nez sous les yeux de ma mère qui ne bouge pas un doigt pour m'aider. J'ai l'habitude. Elle a tellement peur de lui qu'elle ne m'as jamais défendu. Je frotte ma lèvre en sang et descends de l'immeuble miteux qui me sert d'habitat. Je marche dans les rues de Séoul sans but. Comment je peux accepté de vivre comme ça ? J'en sais rien. Je n'ai plus la motivation de me battre. Je n'ai même pas d'ami. Personne ne veut m'approcher à cause de mon expression souvent sévère...Et personne ne sais que c'est dû à un problème de vue. A qui je manquerais si je disparaissait ? Sûrement à personne.... Mes pas me guide jusqu'à un des plus haut immeuble de la ville. Je gravis les étages d'un pas lent, essayant de me rappeler la dernière fois que j'ai souris. Il y a deux ou trois ans peut-être... J'ouvre la porte du toit qui grince sous son poids et m'avance vers le bord du toit. La ville de Séoul s'étant à perte de vue devant moi. J'inspire et écarte les doigts pour sentir l'air passer entre ceux-ci. J'avance mes pieds de sorte que le bout de mes chaussures soit dans le vide. Je repense alors au drama " Monstar " que j'avais vu avec ma mère il y a plusieurs mois. Je me souviens que la scène de tentative de suicide de Gyu Dong m'avait marquer. J'avance un peu plus mes pieds et ferme les yeux. Je commence à me pencher pour me laisser tomber quand je suis brusquement tirer en arrière. J'atterris par terre sur le dos, une fille à genoux à coté de moi.  

« Est-ce que ça va ?! mais t'es totalement malade !!! » cri t-elle.

Elle se laisse tomber au sol en soufflant. Je la regarde, étonné. Ses cheveux brun tombe sur le sol et ses yeux noisettes, presque noir, scrute le ciel étoilé.

« Pour-Pourquoi m'as tu sauvé ? » demandais-je.

La fille se redresse et me regarde dans les yeux, les siens brillant d'une sincérité à tomber par terre.

« La vie est quelque chose de précieux. Une chance à ne pas gaspiller. C'est quelque chose de beau dont certains ne peuvent pas profiter longtemps. Alors on se doit de la respecté et de la vivre pleinement. Personne ne devrait la gâcher, qu'importe la force du problème que l'on as. S'il y as bien une chose que j'ai appris, c'est que si la vie te fait un croche pied, sert toi de  ton élan pour te relever. »

Je regarde cette fille qui vient de me sauvé la vie avec gratitude.  A présent, je suis déjà sûr que j'ai plus de respect pour elle que j'en ai pour moi même. Elle se relève et me tends sa main.

« Je m'appelle Juliette.

_ Kyung Su » répondis-je en attrapant sa main pour me relevé.

Elle me sourit et part vers la porte du toit.

« Suis moi ! »

Je m'empresse de la suivre pour je ne sais quelle raison. Alors que je crois qu'elle va descendre du toit, elle passe à coté de la porte t grimpe à une échelle que je n'avais pas vu jusque là. Je grimpe à mon tour et découvre alors un paysage magnifique. Les éclairages de Séoul, la lune et les étoiles, les phares des voitures qui avance... Cette ensemble de chose rends la vue absolument resplendissante. 

« Tu vois, me dit Juliette. Tu aurais pu passer à coté de ça. »

Je tourne a tête vers elle. Elle regarde le paysage avec tant d'admiration que s'en ai beau.

« Je viens ici tout les soir...continu t-elle. Pour ne pas oublier pourquoi la vie est précieuse. »

Je regarde à nouveaux la vue. Je la regarde jusqu'à avoir imprimé chaque détaille dans ma mémoire.

PLUSIEURS SEMAINES PLUS TARD...

Tout les soir, je retrouve Juliette sur le toit de " notre " immeuble. Je l'avais retrouver le lendemain de ma tentative de suicide. Elle était étonnée de ma voir puis on avait parler, parler et chaque jour, on se rapprochait. 

Lorsque j'arrive sur le toit aujourd'hui, je ne la voit pas quand :

« BOU ! »

Je sursaute alors que Juliette rit de son rire si craquant. Je la regarde en mode blasé puis monte à l'échelle comme la première fois. On observe la vue pendant une heure eut-être deux...Je n'en sais rien. Juliette finit par se levée et vient s'asseoir entre mes jambes avant de s'entourée elle même de mes bras. Elle colle sa tête dans le creux de mon cou et continu de regarder le paysage. Brusquement, je tourne doucement sa tête vers la mienne et l'embrasse. Elle ne dit rien et m'embrasse en retour. On se sépare et on se regarde dans le blanc des yeux.

« Pourquoi ? demande t-elle.

_ Parce que j'ai compris que la vie était trop belle pour se priver de faire les choses que l'on aime. »

Elle me sourit et se blottit contre moi, regardant à nouveau le paysage. Je fais de même, me jurant de protégé le trésor que je tient dans mes bras. 

                                                                                                                                                          FIN