Un joli petit cul

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Regardless

PDV d'Eren

Quand j'ouvris les yeux, la première chose que je remarquais fut la masse de cheveux sombres qui couvraient pesque mon regard. Je sursautais, me rendant compte que je n'étais pas dans ma chambre.

Et à mes côtés, un inconnu endormi.

Pas si inconnu que ça.

Livaï ?! Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!

Je me relevais d'un coup, sautant du lit. Je m'effondrais cependant à terre, coupé par une douleur transcendante dans l'arrière train.

- Aïe...

- Oï, t'as fini stupide gamin ?

Je restais interdit, les fesses en l'air.

Est-ce que Livaï, LE Livaï venait de m'adresser la parole ?! Me redressans tant bien que mal, je tournais le regard vers le chanteur des Invade The Walls ; un air renfrogné, les cheveux entièrement ébourrifés comme après une nuit de baise, et surtout... Une nudité totale. Puis je me rendis -tout de même- compte que j'étais également nu comme et vers. Livaï ne cessait de me toiser, son regard détaillant insidieusement la moindre parcelle de ma peau.

- Euh, désolé, mais... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- J'ai sauvé ton petit cul de l'autre enfoiré hier soir.

- Hier soir ?

- Ouais. Après le concert. La tête de cheval t'as coincé dans ruelle qui était juste à côté de la VIP room. Je t'ai entendu crier, je suis venu, et je lui ai fait manger ses morts.

Je pouffais.

La vulgarité de Livaï pouvait réellement être choquante parfois, mais pour moi, elle était signe d'une affection particulière. Je l'avais souvent entendu insulter Hanji, lors d'interview télévisées, et même Erwin Smith, le producteur des Invade n'échappait pas à la tornade d'insultes qu'était Livaï.

- Merci de m'avoir sauvé, Livaï.

Le dit Livaï ne répondit pas, préférant se lever de son lit ; il s'étira vaguement, me laissant tout le loisir de l'admirer, puis il soupira, avisant péniblement le radio-réveil qui trônait sur sa table de nuit.

- Faut faire à bouffer putain.

- On... On a qu'à commander à manger sinon ? (Livaï m'avisa lentement, comme si je venais de l'insulter:) Non ?

- Ouais, pas con. Comme ça, pendant ce temps, je vais pouvoir te baiser.

Je déglutis bruyamment ; c'était une blague, pas vrai ?

~LxE~

Levi ne cessait d'accélérer ses coups de butoirs tout en émettant de légers grognements de plaisir. Ses cheveux étaient plaqués contre sous front à cause la sueur qui y avait fait son apparition, et sous un coup plus fort que les autres, je venais contre le ventre de mon amant.

Ce dernier gémit sous mes chairs qui se resseraient, et je le sentis venir dans la capote.

Levi se retira ensuite doucement, ses yeux rencontrant les miens.

Ce fut près avoir appelé un livreur de pizza que, comme il me l'avait promis, Livaï m'avait plaqué contre la table de sa salle à manger, et malgré mes protestations, mon amant m'avait pénétré d'un seul coup, oubliant toute douceur.

La douleur d'hier soir était toujours présente, et la pénétration violente de Livaï m'avait crispé. Ce dernier avait alors fait quelque chose qu'il n'avait encore jamais faite ; il m'avait embrassé.

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