Automne en deuil...

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L'automne meurt, l'hiver se traîne,
Et voilà que l'ange se brise.
Un jour composé par la peine
Dont l'encre jamais ne s'épuise.


L'oiseau parti, l'enfant demeure
Au sol, contemplez son élan !
Celui qui fend le ciel, au cœur,
N'avait pas le sien aussi grand.


Toi, musicien dont la souffrance
A fait taire tous les violons,
Toi qui fût réduit au silence
Sans avoir fini la chanson.


L'automne pleure, les chrysanthèmes
Bordent notre ange qui se brise.
Surtout porte toi bien, je t'aime
D'amour qui jamais ne s'épuise.

Le Spleen Au Bout Du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant