Chapitre 4

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Point de vue de "Déséspéré" :

Cela fait 3 heure que je suis entrée dans ce lycée. Le lycée est sûrement l'endroit que les adolescent déteste le plus. Je ne fais pas exemption à la règle. Ce que je n'aime pas dans ce lycée, c'est que le niveau est trop bas, les personnes sont stupide même mon professeur de latin est stupide. Il ne sait pas parler la langue qu'il enseigne.
Pour en revenir au sujet, je suis assise sur ma chaise. J'ai cours de latin, justement, et je m'ennuie à mourir. Mon voisin à l'air d'avoir des difficultés pour faire l'exercice. Pour ma part, cela fait 20 minute que je l'ai terminé. Le professeur m'interpelle :

- Vous avez l'air de vous ennuyée, Mademoiselle Perduti. Venez vous présentez au tableau.

Je me lève de ma chaise, un air lasse sur le visage. Je me mets devant la classe et me présente :

- nomen meum "desperata". XIV annorum sum. Ego "desperata". Sum usque mane. Ego sum solus, sola semper. (Mon nom est « désespérée ». Je suis âgé de 14 ans. J'étais « désespérée ». Je suis le matin. Je suis seul, toujours seul.)

Le professeur m'aplodit et me demande de regagner ma place ce que je fais sans me faire prier.

Point de vue omniscient :

/Flash back/

Une jeune fille se tenait dans les bras d'un garçon. Elle se sentait en sécurité. Lui, il ne voulait plus la lâcher. Elle avait trop souffert pour qu'on lui fasse du mal pourtant il ne savait pas que par sa faute, elle allait souffrir encore plus. Sous ses gentille air et ses sourires, il allait la briser encore plus. Il allait l'abandonner comme les autres. Il le savait. Il savait qu'il allait le faire. Il savait et pourtant il l'a serrait contre lui. Comme si sa vie en dépendait. Pour l'instant, il était ensemble, tout les deux et ils se réconfortaient mutuellement.

/fin Flash back/

Point de vue de "Déséspéré" :

Clac

Je me redresse tout d'un coup. Devant moi, se trouve mon professeur de math. Il a l'air furieux et me demande exaspéré :

- Je ne vous dérange pas trop, j'espère, Mademoiselle Perduti ?

- Un peu monsieur. Pouriez vous me laisser dormir ?

Le visage de mon professeur passe du blanc au cramoisie. Il m'hurle de sortir de la classe et d'aller chez le proviseur. Je me lève de ma place négligement et sors de la classe. Je me dirige dans les couloirs vers le bureau du directeur. Depuis le temps, je connais parfaitement le chemin pour aller dans ce bureau où on se fait réprimander. J'entre sans frapper sachant pertinament que ce vieux sexagénaire déteste cela.

- MademoisellePerduti, C'est la cinquième fois cette semaine !

- Il faut croire que les professeurs s'en donne à coeur joie. Rèpons- Je.

Le directeur me sermonne pendant une dizaine de minutes et me laisse partir. Je sors de son bureau et décide de sécher les cours. Je franchie la grille et me dirige vers la salle. 10 minute plus tard, j'arrive à la salle. Il y a une dizaine de personnes. J'aperçois Thomas derrière un comptoir. J'arrive vers lui et lui sourie en lui disant qu'il se débrouillait très bien.

- Alors, on n'as un planning très chargée. Il est 13h00 à 13h10, tu as un cour de danse à donner à des 6ème qui veulent faire danseur comme métier plus tard. Ils vont ici car il n'ont pas beaucoup d'argent. M'explique Thomas.

- Mais attends, c'était pas prévu ça ! M'exclame-je.

- Exacte, je te les rajoutée en sachant que tu sècherais les cours. Je suis allé à ton studio et je t'ai pris tes affaires de danse, de natation... J'ai aussi pris tes patins. Me dit - Il

- Pourquoi, mes patins et mon maillot de bain ?

- Tu donnes un cours de natation à 14h20 et un spectacle de balai sur glace à 15h.

- Mais, j'ai les petit danseurs à 16h00.

- Exacte, je suis désolé mais aujourd'hui ni toi ni moi aurons de pose.

Je souffle de déséspoir. Aucune pose, cette fin de journée va être difficile. Je regarde ma montre. Il est 13h05, je me précipite vers les vestiaires et enfile une mini jupe et un haut qui m'arrive au nombril. Je donne des cours de danse moderne jazz.
On me demande souvent pourquoi je suis "Solitude" alors que je vois du monde et que je ne suis pas seul vous vous posez sûrement la question depuis que vous me connaissez je réponds simplement :

- Je suis "Solitude" car cela ne regarde que moi.

En réalité, j'aimerais répondre à ces personnes que ce n'est pas moi qui me suis donnée ce surnom. Qu'on m'appelle comme cela car personne ne me connais vraiment, tout le monde croit me connaître, on m'invente une vie. Je ne m'aproche de personne. Je ne cherche pas à me faire des amis. Je cherche la souffrance. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Je pense que je ne mérite pas le bonheur.

- Déséspéré faudrait que tu me dise ton prénom un jour !

M'hurle Thomas derrière la porte des vestiaires. Je sorts et il me regarde en me demandant :

- La mini jupe, c'est nécessaire ?

- Il le faut, pour donné un cour à des 6ème.

Lui répondis je en souriant
Il me sourit en retour en me demandant :

- Et pour ton prénom ?

- Déséspéré

- Les 6ème sont si ....

- Ils se déconcentrent très vite.

À 13h07, des enfants entrent dans la salle. Ils se dirigent vers moi. Je les regarde l'air sévère.

- Je vous ai dit combien de fois de passé par la porte qui mène directement à la salle de danse ?
Les petits, eux le font !

- Désolé mais on voulait voir la salle.

Ellipse 15h5

J'attends impatiemment sur le bord de la patinoire. C'est bientôt à moi. Dans 5 minutes ........... 2 ... 1. La patineuse avant moi sort par l'autre entré de la patinoire. Je commençe à patiner de plus en plus vite.... J'enchaîne les figures acrobatiques, les sauts, les pirouette. J'oublie, j'oublie qui je suis, ce qu'on m'a fait. J'oublie tout , tout le possible, tout l'impossible. Je l'oublie, lui, eux. Je les aime. Je les hais. Je suis perdu au milieu de cet océan de douleur. Je me sens bien, extrêmement bien, je sens cela à chaque fois que je fais du sport. Je me sens libre, libre comme l'aire.
Une voix me ramène douloureusement sur terre.
- Et voici le plus beau spectacle que nous ayons vue depuis le début, maleureusemant le son de la fin de ce spectacle va bientôt sonné.
Un bruit annonce la fin de ma prestation. Je fais une dernière pirouette et sors de la patinoire. Je vais dans les vestiaires, me désabille, me glisse sous la douche. Je sens l'eau froide glisser sur ma peau. Elle me glaçe les membres mais je me sens bien.

Pourquoi ? Pourquoi je me sens bien quand je me fais du mal ?

Solitude Où les histoires vivent. Découvrez maintenant