Crayon rouge

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Un couple marié, qui venait de rentrer de lune de miel, avait décidé d'acheter une maison. Le couple était très heureux car ils avaient réussi à obtenir la maison à bas prix. Elle était dans un quartier agréable, à proximité de la ville et pas très loin d'un centre commercial.

Un jour, le mari passait dans l'entrée, lorsqu’il a repéré un crayon rouge gisant sur le sol. Le couple n'avait pas d'enfants, alors le mari se demandait d’où venait ce crayon de couleur. « Peut-être que les anciens résidents l’ont laissé derrière eux », s'est-il dit en le jetant tranquillement à la poubelle.

Le lendemain, le mari est rentré du travail pour trouver un autre crayon rouge posé exactement au même endroit. Perplexe, il a décidé d’en parler à son épouse. Le visage de la femme a pâli quand il lui a apporté. Elle lui a dit que, chaque jour depuis qu'ils avaient emménagé dans la maison, elle avait trouvé des crayons rouges en faisant le ménage. Ils étaient toujours posés au même endroit, au bout du couloir. 

Le mari était debout dans le corridor, se questionnant sur cet étrange phénomène, lorsqu’il a remarqué quelque chose d’anormal. Le couloir était trop court par rapport à la taille de la maison.

Il a tapoté sur le mur au fond du couloir, qui lui a rendu un son creux. Curieux, il a alors commencé à décoller le papier peint, malgré les protestations de sa femme.

Derrière le papier peint se trouvaient deux portes coulissantes. C’était comme si quelqu'un avait soigneusement caché l'entrée d'un placard ou d’une petite pièce. Mais le mari s'est rapidement aperçu que les portes avaient été clouées.

Il est alors allé se procurer un marteau dans sa boîte à outils et a entrepris d'arracher les clous un à un.

Après avoir retiré le dernier clou, il a ouvert lentement l'une des portes pour révéler la petite pièce cachée. Regardant à l'intérieur, ils se sont aperçus que les murs blancs du petit espace étaient couverts de mots griffonnés au crayon rouge.

Les mêmes mots, répétés encore et encore, des dizaines de fois : « Je suis désolé maman, laisse-moi sortir... »

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