PDV Aimée
Le temps était sur son plus beau jour, les rayons du soleil traversaient les rideaux et illuminaient la quasi-totalité de ma chambre. J'adorais cette sensation le matin, un réveil doux et apaisant, j'espère que cette journée le sera tout autant. Il y avait beau avoir la présence de ce soleil, je me doutai que la température ne dépassera pas les 10 degrés et m'habiller chaudement sera le meilleur choix. À la fin de ma toilette matinale, je descendai les marches de mes escaliers pour déjeuner avec ma famille. Je fis le tour de la table pour faire la bise à ma petite tribu.
-Bonjour Aimée, bien dormi?
-Très bien. Et vous?
Il suffisait de voir les yeux foudroyant que ma mère lançait à mon père pour comprendre que la tension était électrique.
-Bien, jusqu'à ce que ton père rentre en douce à 02h00 du matin!
Assise à ma place, Éloane me sourit, certainement pour me rassurer.
-Aline ne mêle pas les enfants à tout ça...
-Je suis désolé mais je craque! Tu ne me fais plus l'amour bordel!
Je n'avais aucune envie d'entendre ce débat. Je me levai en vitesse.
-Bon moi j'y vais sinon je vais rater les cours.
-Je t'accompagne!
Nous sortions rapidement et le vent glacial fouettait nos visages, je dus enfuir le mien dans mon écharpe, je déteste le froid. Nous nous regardions pendant deux secondes et je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.
-Jamais je ne devrais entendre ce genre de chose de ma vie, réussis-je à articuler.
-Moi non plus! Merci de m'avoir sauvé, je n'aurais pas supporter cette ambiance une seconde de plus.
-Sais-tu pourquoi papa est rentré tard?
-J'ai vaguement entendu qu'il avait une maîtresse.
-Alors je comprends mieux pourquoi maman... Et nous rigolions de plus belle.
La situation actuelle de mes parents ne m'a jamais fait de peine, ils ne se sont plus aimés petit à petit, Éloane et moi avions toujours été préparer à entendre "Les enfants, nous divorçons". La flamme qui les unissait n'était plus qu'un tas de cendres et la seule raison pour laquelle ils ne se séparaient pas, c'est nous.
-Bon, va à ton studio, je connais le chemin.
-Tu es sûr?
-Allez dépêches-toi!
-Ok, à tout à l'heure frangine.
Je lui fis signe et continuai mon allée. Durant tout le trajet, je me canalisais "Aimée, n'aie pas peur personne ne te fera du mal". Mon esprit me convainquant qu'à moitié, je marchai d'un pas semi-rassuré. Et si mon jumeau avait raison? Et si j'allais guérir? Il me restait trois kilomètres, facile! Tout à coup j'entendis une voiture ralentir à ma hauteur, l'adrénaline secoua mon corps. Je marchai donc plus vite. J'entendis la vitre de la voiture se baissée, je faisai semblant de ne pas y prêter attention.
-Aimée?
Je reconnu tout de suite la voix de mon père, je fus rassurée et montai rapidement dans la voiture.
-Je voulais t'éviter tout ce chemin inutilement.
-Et bien tu n'étais pas obliger... Depuis quand ça t'inquiète?
Il se retourna vers moi, inquiet.
-Depuis toujours Aimée. Et toi, depuis quand tu me parles ainsi?
-Je suis désolé papa, je ne savais pas que c'étais-toi j'ai eu peur...
-Ce n'est rien Aimée, bon on y est je te laisse, bisous.
-Bisous à tout à l'heure.
Je le quittai et entrai dans mon établissement scolaire, dans le couloir principal. Et je me fis bousculé par quelqu'un.
-Oups désolé.
-Tu sais pas regarder où tu vas?!
C'était le garçon que j'avais croisé à la salle de sports et qui avait failli me renverser sur la route. Je restais bouche bée. Il était vraiment beau, maintenant que je le voyais nettement, il était d'une beauté intimidante. Il m'était d'ailleurs difficile de le regarder dans les yeux.
-Je...je suis vraiment désolé je ne vous avais pas vu.
-C'est bon. J'ai cru comprendre.
Et aussitôt il fut parti.
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Chapitre court je suis désolé mais je ne laisserai pas tomber cette fiction je vous le promets :) J'aimerai juste un peu plus de vote et de commentaire, avis pour ce chapitre s'il vous plais. Gros bisous et j'espère que ce chapitre est à la hauteur de ce que vous attendez :) <3 #Lola
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Une peur passionnelle *NON FINIE*
Fanfiction*UPDATE EN 2020: Cette histoire n'a pas été terminée pour la simple et bonne raison que je l'ai écrite il y a plus de 5 ans. Ceci dit, je prends beaucoup de plaisir à la relire et c'est pour cela que je vous la laisse en ligne. Merci de votre compré...
