Question de liberté [Tmnt fanfic] Pause

Chapitre 8

Il c'était douté, de ce qui allait ce passer. Elle lui avait expliqué, cette fameuse procédure. La société qui l'avait enlevée, lorsqu'elle était plus jeune - l'agence comme elle l'appelle - possède des règles très strictes, pour chaque situations, auxquelles ses agents peuvent être confrontés. Il y en avait même, pour des situations, qui lui paraissaient complètement absurdes. Mais, il se doutait, que si elles étaient présentes, ce n'était pas pour faire joli. Surtout pas, des procédures pareilles.

La procédure, en cas de capture, est une réinitialisation. Réinitialisation de toutes leurs émotions, de tous leurs sentiments, puis ils devaient répondre à chaque questions posées, par le numéro qui leurs sont attribués. Ces numéros, représentent leur rang dans cette société. Le numéro d'expérience. Puis, ils contiennent le nombre d'injections différentes reçues. Ils indiquent pour finir, pendant combien de temps, les injections ont duré.

Sans véritablement y penser, il avait fait voler la grille, et l'avait prise dans ses bras. Il la gardait toujours contre lui, alors que ses frères demandaient, ce qui se passait. Il était en proie, à un incroyable tourment. Ses pensées s'entrechoquaient. Il n'avait presque plus, perception du monde qui l'entourait. Absolment toute son attention, était rivé sur cette petite chose, serrée dans ses bras. Elle n'avait jamais parut aussi fragile, qu'à cet instant.

Il dut se passer une éternité, avant que la jeune femme, ne commence à remuer. Il fut incroyablement soulagé. Il avait eu tellement peur, lorsqu'elle s'était évanouie ! Il la serra un peu plus fort contre lui, sans même s'en rendre compte. Elle ouvrit lentement les yeux. Leurs regards se croisèrent et, restèrent ancrés l'un dans l'autre. Il remarqua immédiatement, que quelque chose avait changé, dans le regard que lui lançait son si précieux fardeau.

- Aria, ça va ? demanda Raphaël, en caressant doucement son visage.

Elle se contenta de le regarder, puis elle mit ses bras autour de ses épaules. Elle resta ainsi quelques secondes, avant de s'agenouiller, et avec plus de force et de vitesse qu'il ne l'en aurait cru capable, elle s'extirpa de son emprise, effectua une petite acrobatie par dessus lui, puis tout en atterrissant à terre, elle lui prit l'un de ses saïs, et le lui pointa sous la gorge.

- Si tes petits copains bougent, tu peux dire au-revoir à ce monde, lança-t-elle presque dans son cou.

Il acquiesça puis, il fit signe à ses frères de se calmer. Il savait, quelque part au fond de lui, qu'elle ne lui ferait pas de mal. Elle n'en était pas capable. Mais, ce n'était pas la même histoire, pour ses frères. Et, encore moins Leo. Sans-compter, que Raphael savait peut-être qu'elle ne lui ferait aucun mal, mais ce n'était pas le cas, de ses frères. Elle était peut-être douée, mais face à trois tortues décidées à la retenir par tous les moyens, quitte à la blesser, elle n'avait aucunes chances.

- Aria...

- Je ne m'appelle pas Aria, le coupa-t-elle en appuyant la pointe de l'arme un peu plus sur sa gorge.

- Alors dans ce cas, comment tu t'appelles ? demanda-t-il.

Il l'avait demandé, par pure curiosité. Il savait qu'ainsi, il saurait sa position réelle dans son organisation, et le nombre d'injections qu'elle avait reçu. Il avait toujours voulu le savoir. Mais, elle avait toujours refusé, de les lui donner. Elle disait, que c'était simplement, pour garder un petit secret pour elle. Mais, il savait, que ce n'était pas tout. Il pensait, au fond de lui, que c'était un moyen pour elle, de se protéger. Elle avait avoué, avoir eu du mal à accepter, ce qui lui était arrivé.

- Je suis le numéro 1.36.29.14A, répondit-elle sans l'ombre d'une hésitation.

Il se raidit immédiatement. Elle n'était plus, qu'un numéro. Elle était de nouveau, une tueuse sanguinaire. Elle était redevenue, celle qu'elle était, après sa formation. Son estomac, se contracta douloureusement. Elle avait reçu vingt-neuf injections différentes, sur quatorze ans ? Son estomac, se tordit à nouveau. Il pensa une seconde, qu'il allait rendre son déjeuné. Mais il se doutait, que c'était simplement, parce qu'il savait à quel point, elle avait souffert.