Question de liberté [Tmnt fanfic] Pause

Chapitre 11

Une torture. Voilà, ce à quoi avait ressemblé, sa grande révélation au vieux rat. Ça avait été une torture. Autant pour elle, que pour lui. Elle savait, qu'elle l'avait blessé. C'était indéniable. Mais, elle ne s'était pas doutée une seule seconde, qu'elle en serait si bouleversée. Elle avait l'impression, d'avoir avalé des clous. Ce qui, n'était pas très agréable. Elle parlait d'expérience. Elle fixa le mur de pierre solide, qui lui servait désormais, de tout et n'importe quoi. Elle soupira. Penser, qu'elle avait finit par s'attacher à l'homme rat, lui paraissait être la seule hypothèse possible, à son état d'esprit actuel. Hors, elle ne pouvait pas, s'attacher à qui que ce soit.

Enfin, c'était ce qu'on lui avait apprit. C'était ce qu'on lui avait apprit, depuis qu'elle était dans l'agence. Elle soupira une nouvelle fois, en fermant les yeux. Elle ne pouvait pas ressentir, des choses telles que de l'attachement, de l'affection, et bien d'autres encore. Enfin, elle n'était pas sensée. Elle n'avait tout d'abord pas sû, quel nom attribuer, à telle ou telle émotion. Après tout, tout ça, était nouveau pour elle. Il ne fallait pas lui en demander plus que ça. Elle tenta, de faire le vide en elle. Mais, cela ne fonctionna pas vraiment. Même, pas du tout, en réalité. Elle se retint, de soupirer une nouvelle fois. Ce n'était pas son genre, de se laisser abattre. Même si, cette solution, lui paraissait être une bonne option.

Elle secoua la tête. Non. Elle ne devait pas se laisser submerger, par de telles pensées. Elle était une tueuse redoutable ! Elle devait en être fière ! Car, en plus de douze ans, personne ne connaissait son identitée, ni la moindre petite chose sur elle. Elle se mit à sourire, en pensant que, si elle aurait été plus prudente, et avait renoncé à son contrat ce jour-là, elle ne serait pas, dans la même merde qu'à ce jour. Son sourire, commença à s'effriter. Elle n'était pas, dans la merde. Non. Si elle voulait sortir de cette prison, elle le ferait, avec une facilité déconcertante. Le point, n'était pas là. Non. Cette cellule, était bien plus confortable, que celle qu'elle avait, lorsqu'elle était dans l'agence.

Elle retint un rire, vide d'émotions. Enfin, pas tant que ça, finalement. Elle était capable de mettre des noms, sur la plupart des choses, qu'elle ressentait. Une seule - ou plusieurs, elle ne savait pas - n'avait cependant toujours pas trouvé de nom, à ses yeux. Elle ne savait toujours pas, ce qui l'unissait à son protecteur. Elle tenait à lui, différemment de ses frères, et de son père à lui. Ça, elle en était certaine. Mais, plus elle cherchait à trouver une réponse à sa question, pourtant si fondamentale pour elle, moins elle ne trouvait de réponses. Enfin, de réponses, qui lui allait. Parce que, il faut bien se l'avouer, elle rejetait beaucoup de possibilités, juste parce qu'elles ne lui plaisaient pas.

- Aria, fit doucement la voix de son protecteur.

- Raphael, répondit-elle en se retournant.

- Je t'ai apporté de quoi manger, annonça-t-il en posant une assiette au sol et la faisant glisser en dessous de la porte.

- Merci, souffla-t-elle en prenant l'assiette. Je n'ai pas le droit au couverts ? demanda-t-elle, en constatant, qu'il lui manquait les deux ustensils.

- Désolé, fit-il en se grattant l'arrière de la tête. Mais, Leo refuse que tu en ais. Il dit, que tu pourrais être dangereuse, si tu en avais.

- Je vois, murmura-t-elle en baissant les yeux tout en souriant tristement. Mais toi, ajouta-t-elle en levant de nouveau le regard à la recherche du sien, tu ne le penses pas. Pas vrai ?

- Oui, répondit-il directement avec un regard sérieux. J'ai confiance en toi.

- Tu ne devrais pas, fit-elle plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu. Je ne suis pas....

- Tu l'es, la coupa-t-il avec une tristesse dans le regard qu'elle ne s'expliquait pas. Moi, je te considère digne de confiance. Après tout, je te connais mieux, que tout le monde. Mieux que toi.