Starless Night [FR]

Chapitre 3

Je suis presque choqué après avoir lu cette lettre. Mon père n'est pas parti, il a été banni ! Parce qu'il était amoureux de ma mère ! On dirait "Roméo Et Juliette" dans le monde actuel... Je repose la lettre sur le bureau et me dirige vers la cuisine pour me faire à manger. Il y a une pizza dans le frigo et le four n'a pas l'air bien compliqué à utiliser. Pendant que mon plat est en cours de préparation je trouve l'accès à la terrasse. Le 25e étage est en fait le dernier. Et mon père a dû en profiter. La vue depuis ici est grandiose ! On peut voir presque toute la ville ! Je vois l'hôpital militaire, les immenses buildings que forme le centre-ville d'Erkast et les deux centres militaires au Nord et au Sud de la ville. Je mange sur la table de la terrasse en profitant de la vue. Je ne veux plus penser à rien... sauf à une chose, la petite boîte noire. Je débarrasse la table, verrouille la terrasse et me dirige vers ma chambre. Je retrouve cette fameuse boîte, posée sur la petite table à côté du lit. Je me couche en m'appuyant contre le mur. Je prends la boîte et commence à l'étudier, la tourner dans tous les sens et l'inspecter minutieusement mais je ne trouve aucune ouverture, rien d'autre que ce rouleau de six lettres. Je prends une feuille de papier et un crayon sur le bureau et note toute les lettres des six rouleaux pour trouver toutes les possibilités. Cela prend du temps et je ne suis pas pressé. Mais au bout d'une heure ou deux, je me décourage. J'ai noté toute les possibilités et vu le nombre qu'il y en a, cela va me prendre au moins une semaine pour toutes les tester. Alors je cherche méthodiquement, quelque chose qui peut m'être familier. Et après un moment, je vois écris dans les nombreuses notes : Astrae, le nom de ma mère. C'est le seul Mot de la liste qui m'est familier. J'aligne les lettres mais rien ne se passe. Je suis tellement frustré que je lance la boîte à côté de moi sur lit, et là, je trouve une autre solution, la dernière qui me vienne à l'esprit. Je regarde la boîte retournée sur le lit et voici le mot qui apparait : eartsA ! Le nom de ma mère mais retourné ! J'entre alors le mot et là, deux petits panneaux s'ouvrent. L'un est une sorte de prise, comme pour connecter l'appareil à quelque chose, et l'autre et un minuscule projecteur que ne s'allume pas. Je me dirige vers le bureau où se trouve une sorte d'ordinateur. Je trouve une prise qui correspond à l'entrée de la boîte et branche cette dernière à l'ordinateur. Je mets en route l'alimentation de la tour et allume les trois écrans. La structure du matériel informatique ressemble beaucoup au matériel utilisé pour le générateur de plasma de la zone neutre. Une fenêtre s'allume demandant un mot de passe à six lettres. J'entre à nouveau le mot eartsA et une fenêtre informatique s'ouvre sur chaque écran. Soudain, je vois une petite lumière bleue sur la boîte. Le projecteur s'est allumé et projette un hologramme à la hauteur de ma tête. Je distingue la silhouette de mon père qui devient de plus en plus nette. L'hologramme commence à bouger et à parler :
- Mon fils, comme tu peux le constater, tu as réussi à activer le Skyfield*. Si tu ne l'avais pas encore compris, cette boîte est en fait un appareil de Stockage à capacité infinie. J'y ai d'ailleurs stocké toutes mes connaissances. Il est extrêmement important que cet appareil ne tombe pas entre les mains du Conseil Impérial et ce serait encore pire entre celles de Jonathan Newgates. Les recherches que j'ai menées en secrets et qui sont stocké ici peuvent amener la personne qui détient cet appareil à renverser le pouvoir et à instaurer une dictature. Les deux seules personnes à qui j'ai parlé de cette boîte sont ce bon vieux Preston Whitmore et toi, mon fils, qui vient de l'apprendre. Je te laisserai découvrir par toi-même les projets terminés ou en cours que j'ai développé dans le 100e sous-sol de l'usine "désaffecter" Kryptex. Si tu veux connaître la vérité à propos de ma démission de mon poste d'ingénieur scientifique dans les forces avalonienne, tu peux consulter la lettre, portant le sceau impérial, ouverte sur mon bureau. Mais il y a un projet et UN seul auquel personne n'a le droit de toucher en mon absence, le projet IRIS. Mon fils je suis navré ne pas être là pour toi, pour te voir, pour t'aider, pour être à tes côtés. Si aujourd'hui je ne suis pas là pour te le dire, sache, que je suis et que je serai toujours fier de toi. Découvres et exploites ces fichiers qui sont aujourd'hui tiens. Bonne chance... Jack.
A peine a-t-il fini son discours que l'hologramme s'éteint et plusieurs dizaines de fichiers et de plans se déverrouille sur les trois écrans. Tous les projets s'ouvrent les uns après les autres jusqu'à ce qu'un dernier fichier refuse de s'ouvrir. Le fameux projet IRIS est représenté par une fenêtre noir sur-laquelle défilent verticalement divers caractères de couleur vert pomme. Un grand cadenas de la même couleur est au centre de la fenêtre et montre que le fichier est bel et bien verrouillé et que toutes tentatives d'accès est impossible. Je ne peux m'empêcher de vouloir savoir ce que renferme ce dossier si bien protégé. Mais après toutes les informations que j'ai reçues dans la journée, je décide d'aller dormir. Je pense que je mérite bien une bonne nuit de sommeil !