La jeune témoin

Chapitre 2

C'est les grandes vacances. Moi, Aline Lambier, vais mener l'enquête de cette affaire intrigante. Je sais, c'est idiot et irresponsable de ne pas prévenir la police, mais si je le faisais, certes, je serai importante auprès de la police, étant témoin de l'affaire,  mais mes parents m'interdiraient de faire quoi que ce soit pour élucider cette enquête. Bien sûr, je ne veux pas enquêter toute seule, c'est donc pourquoi, un matin, je me rend chez mon amie, Naomi Nolava, vers 10:30.

Je sonne à la porte. Ses parents tout comme les miens étaient partis vers 7:00 travailler, et comme nous étions voisines, nous nous voyions tous les jours.
Je n'attend qu'une petite minute avant qu'une belle brune au corps irréprochable m'ouvre la porte.
Naomi, était habillée d'un pantalon noir moulant, et d'un simple T-shirt décontracté, lui laissant une épaule nue.
Elle me tend les bras et me serre contre elle, puis me dis bonjour. Elle m'invite à m'installer avec elle dans le salon, et prépare deux chocolats chauds qu'elle amène 2 minutes plus tard.

Je ne sais pas par où commencer, je commence à douter de sa fiabilité. Certes Naomi est une amie de confiance, mais, au-delà des petits secrets de d'habitude, une affaire importante va lui être révélée, et la connaissant, je ne suis pas sûre qu'elle arrivera à garder le secret sans paniquer.
Je décide quand même de ne pas m'arrêter la, et lui raconte tout dans les moindres détails. Au cours de mon récit, je me rend compte qu'elle ne me coupe pas, et se contente de lâcher à quelques reprises des petits cris de surprise.
A la fin de mon monologue, je la sens hésitante, choquée, et je vois qu'elle n'a pas les mots pour répondre. 
Je profite alors de ce moment pour enchaîner.
" - Naomi, aide moi à résoudre cette enquête, je t'en supplie.
- Mais, tu es folle, on ne peut pas faire comme si de rien n'était, il faut en parler à la police, tu ne te rend pas compte du danger qui menace la ville ! S'il faut ce soir un nouveau meurtre se produira ! "
Je perçois beaucoup de peur et d'incompréhension dans sa voix, mais en même temps, je sais qu'elle hésite encore à ma proposition.
Je poursuis donc.
"- Je sais que c'est très dangereux, mais il faut que tu me fasses confiance ! J'ai vraiment besoin de toi, s'il te plaît. "
Elle finit de boire son chocolat, et un silence s'installe durant quelque minutes. Elle me regarde et respire un grand coup avant de répondre:
- Bon, d'accord. Mais attention, au moindre problème, j'arrête tout. "