Au XIX° siècle, haute société londonienne. Elizabeth vit en campagne avec son père Lord Thomas Ashwood et sa petite soeur Annie. Un jour ce dernier décide mystérieusement de se séparer de ses filles... Confrontées aux vérités cachées d'un père mysté...
Cela faisait environ une heure que nous étions en route lorsque nous arrivâmes à destination. Un autre cavalier arriva au grand galop et s'arrêta net devant nous. Il avait tout l'air d'un messager. Lord Edward pris la parole :
" - Oh la jeune homme ! Qu'est-ce qui vous amène ?
- J'ai un express destiné à Lord Edward De-La-Vallière, si vous voulez bien m'excuser. Dit le massager un peu pressé.
- Vous l'avez devant vous, dit-il en lui attrapant le bras. "
Le messager lui adressa un regard plein d'excuse, lui donna la lettre, s'inclina et partit. Lord Edward ouvrit la missive délicatement mais rapidement puis la lue. Ses sourcils ce froncèrent et les traits de son visage se durcirent. Il froissa le message avant de le placer dans la poche de son veston.
Il releva son regard sombre vers nous et nous dit :
" - Mesdemoiselles je dois vous laisser ici car des affaires non loin d'ici m'appellent. Une fois que je vous aurai ouvert le portail, vous n'aurez qu'à suivre le chemin et vous arriverez devant la demeure. J'ose vous demander de bien vouloir prévenir mon père que finalement je ne peux guère rentrer aujourd'hui et que je ne sais point combien de temps cela va me prendre. Merci d'avance sur ce veuillez m'excuser le temps presse. "
À ces mots, nous n'eurent guère le temps de le remercier et de lui dire au revoir qu'il était déjà partit. Nous ouvrîmes le portail qu'il avait déverrouillé pour nous, puis nous pénétrâmes sur le domaine. Le chemin était très long, il était bordé de magnifique grands arbres formant une voûte au dessus de nous et qui filtrait la lumière des rayons chauds du soleil. Je vis dans les yeux d'Annie l'impatience d'arrivée. À ce même moment nous arrivâmes presqu'au bout du chemin, face à la demeure.
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Elle était immense et d'une somptueuse beauté. Elle était en pierre et possédait quatre grandes colonnes au centre de sa façade. Elle me paraissait presque irréelle. Le lac devant elle était aussi très grand, son eau brillait de reflets d'argents dû au soleil qui rayonnait. Les oiseaux de printemps chantaient à tu-tête, leur chant en parfait harmonie avec le clapotis de l'eau. C'était un endroit paisible et magnifique. Cette fois ci les yeux de ma chère soeur pétillaient d'excitation, elle se tourna vers moi et me demanda de presser le pas car elle avait maintenant tellement hâte de rencontrer les propriétaires. Son voeu exocé nous arrivâmes devant l'imposante entrée. Un homme de taille moyenne qui semblait être le majordome s'avança vers nous.
" - Je vous souhaite la bienvenue Mesdemoiselles, mais je suis dans le regret de vous apprendre que si vous êtes là pour visiter la demeure vous ne le pouvez, car les maîtres sont en ce moment au domaine, dit-il en souriant gentiment.
- Je vous remercie de votre bienveillance, mais nous sommes attendus par vos maîtres. Nous avons eu de malencontreuses péripéties avant d'arriver jusqu'ici, nous en avons perdu toutes nos affaires mais je vous épargne les détails. Nous sommes les filles de Lord Ashwood un vieil ami de votre maître, dit-je poliment. "
A mes mots il s'excusa platement et nous conduisit dans un salon jaune puis nous demanda de bien vouloir attendre ici l'arrivée de Lord De-La-Vallière. Ce dernier fit son apparition quelques minutes plus tard. Il entra d'un pas enjoué et un grand sourire aux lèvres.
"- Chères enfants ! Comment allez-vous ? Je me fais une joie de, vous revoir Elizabeth bien que je sois sûr que vous ne vous souvenez guère de moi, ainsi que de rencontrer votre soeur, Annie est-ce bien cela ? Oh ! Mais vous devez être affamées mes enfants, Carson m'a conté que vous aviez eu des ennuis, dîtes moi tout je vous prie. Fit-il complètement intéressé.
- Je crois que nous allons bien je vous remercie. En effet je ne me souviens point de vous, vous m'en voyez navrée. Ce sera avec plaisir que nous accepterons votre invitation mais avant cela je dois vous transmettre un message de votre fils qui nous a aidé sur le chemin et guidé jusqu'ici. Il m'a dit de vous informer qu'il avait une affaire urgente à régler et qu'il ne savait pas quand il allait rentrer. L'informais-je gentiment.
- Mais quel mufle ce fils ! Fit-il faussement exaspéré. Avant de parler de cet ingrat, allons manger quelque chose et vous présenter à ma douce épouse ainsi qu'à mes autres enfants. Mais en tout cas je vous remercie de m'avoir passé le message. "
Il nous prit à chacune un bras nous faisant passer dans le couloir, il referma la porte du salon où nous étions puis nous partîmes à la rencontre du reste de la famille. Sur le chemin Annie rigola beaucoup avec Lord De-La-Vallière, ce qui me fit énormément plaisir. Nous arrivâmes devant une porte le Lord se pencha vers Annie et lui dit :
" De l'autre côté ce trouve ma petite famille désordonné "
Il lui adressa un clin-d'oeil avant d'ouvrir la porte.
