Chapitre 1 ; Un cartier particulier.

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˚24 Avril 2013˚

Première phrase dans ce... "cahier".
Ici, je compte parler comme dans un livre. En fait, plutôt comme si c'était dans ma tête. Comme si... je m'adressait à des amis que je n'ai pas dans ma vie en ce moment. Enfin peu importe, ce n'est pas comme si quelqu'un d'autre que moi allait lire cette chose un jour. Disons que j'en serais plutôt embarrassé, déjà que ma façon d'écrire est étrange, le fait que ce soit un garçon qui l'écrit ce serais encore plus bizarre.

Je n'ai pas vraiment beaucoup de choses à faire dans ma vie en ce moment si ce n'est travailler, payer le loyer, manger et essayer de survivre sans se faire massacrer par un camion en traversant la rue. J'imagine que... j'ai en quelque sorte toujours voulu écrire un livre ? Maintenant que tout s'est calmé dans ma vie, je peut finalement y accorder plus de mon temps.

J'ai déménagé dans cette "banlieue japonaise" -comme j'appelle- il y a quelques mois à peine. Disons que je préfère m'éloigner le plus possible de mon ancienne vie. À la base je viens du nord des États-Unis, mais j'ai décidé de déménager aussi loin que je pouvais. C'est un pays dont je ne comprend pas le fonctionnement et qui selon moi est comment dire... trop... irrespectueux envers les autres... vous comprenez ? J'ai comme... l'impression que la totalité de la population là bas est égoïste et je déteste ça. Je n'aime pas non plus la mentalité des politiciens... Tout ceci me donne un haut le coeur.

Je suis donc maintenant installé au japon. Parmi des millions de personnes que je ne connais aucunement. Je trouve que tout est bien meilleur ici, le système est, pour moi, bien organisé et la ville est propre ce qui fait que nous pouvons profiter des aspects magique de la ville. Je n'étudie plus puisqu'au japon je suis considérer comme adulte. J'ai réussis à me trouver un travail plutôt simple et qui pour le moment paye tout de même bien. L'endroit est plutôt calme et nous n'avons pas vraiment de chance de ce faire déranger par des individus indésirables.

D'ailleurs, même si je me réveille assez en avance tout les matins, je crois devoir y aller bientôt puisque mon travail commence vers huit heures du matin et que les trains sont toujours bondés aux alentours de ces heures là. J'écrirais peut être à mon retour du travail.

- P.O.Z.

˚25 Avril 2013˚

Dois-je écrire ; "Bon matin" ? Peut être... enfin peu importe. Bon matin.
Il n'y a pas grand chose de nouveau depuis hier. J'imagine que... je devrais écrire un peu sur moi dans ce cas. Au moins ça me donnerais un semblant de livre. Je ne sais pas trop comment faire court... mais je vais essayer. Mon nom est écrit sur la couverture donc... je ne crois pas avoir à m'identifier. Si je cherche assez loin dans mes souvenirs, je dirais que j'ai autour de 21 ans. Exactement l'âge adulte au Japon. Du moins c'est ce que j'ai pu comprendre, puisque je n'ai pas vérifié vraiment. Mon but en venant ici, étais de pouvoir effacé mes derniers instants de vie. Ici, j'ai l'impression d'être dans une autre réalité. Un endroit où je n'ai absolument pas besoin de paraitre en vie.

Tout ce que j'ai vécu avant d'arrivé ici, semble si lointain que je ne me rappelle de rien. Je n'arriverais même pas à déterminé si mon visage a changé avec le temps ou non... c'est un sentiment étrange vous savez. J'ai en ma possession un téléphone portable qui peut se refermer sur lui même. Je n'ai pas besoin de quelque de plus élaborer, puisque ça ne me servirait à rien.

Je crois avoir terminer mes études, il me semble que j'avais obtenu mon diplôme en photographie. Je n'en suis pas certain, mais probablement qui si nous allons chez ce que les gens appelle famille, nous trouverons plus facilement. En fait... je me rend compte que je n'ai pas tellement de choses à dire sur ma personne. Donc... je vais écrire sur ma journée d'hier même en ayant préciser que je n'avais rien à dire de très spécial.

Je travaille dans une librairie. ...Ne serais-ce pas quelque chose à mon sujet ? ...Décidément... enfin peu importe. Je travaille dans une librairie au centre ville de Tokyo. Grâce aux préparatifs que j'ai fais en venant ici, je peux parler les bases du japonais. Le parler n'est pas très compliqué vous savez ? C'est plutôt le lire et l'écrire qui rend la chose plus difficile.

Les échanges avec les clients se font plutôt rapidement, ce qui au final me donne énormément de temps libre. La plupart du temps je m'assois derrière le comptoir et prend la peine de sortir ma plume et mon journal. Sinon, je m'installe et fixe la porte d'entrée ou le comptoir. Le patron est très sympathique, de temps en temps il m'apporte un bento fait maison par sa femme. Je crois que c'est plutôt parce que j'ai d'une personne en sous-poids. Il faut dire que je suis assez mince pour quelqu'un de ma taille. Je fais environ un mètres quatre-vingt deux. 

Il y a quelques jours, un groupe de filles est entré dans le magasin. Les japonais sont habituellement très respectueux, surtout les japonaises. Mais cette fois-ci, étrangement, j'ai du intervenir. Un peu plus et elles commençait à importuner les autres clients du magasin.

Il ne me reste pas beaucoup de temps avant le début d'un autre de mes jobs à temps partiel. Je vais donc terminer cela ici et me rendre à la gare pour prendre le prochain train. Je dois dire que j'aime bien écrire, ça passe le temps. Peut être que je devrais commencer à écrire des livres... Enfin peu importe, je suis bien trop ennuyeux pour ça alors je n'y penserais plus d'ici quelques jours.
Ce n'est qu'un au revoir je pense bien.

                                                                                                          -P.O.Z.

Un Journal sans la moindre importance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant