Life Goes on

Chapitre 7

Je bouillais de rage. Des images extrêmement malsaines me traversaient l'esprit et son prénom résonnait dans ma tête, comme un echo. J'avais l'impression de délirer. Voyant notre air ébahis, Charlie prit la parole:

-Hey, les filles, ça va?... Je l'ai laissé entrer, je vous présente ma soeur...

-Oui, on sait qui elle est, merci, la coupais-je.

Et avant que quiconque puisse ajouter quoi que ce soit, j'ai vu Ysoline foncer sur la soeur de Charlie avec une détermination qui pourrait parraître exagérée à ceux qui ne connaissent pas notre passé avec elle. Puis il y a eu des poings, des cris, du sang et encore des poings. Ça allait trop vite, je ne savais plus qui frappait qui et qui recevaient les coups. J'ai dû frapper Ysoline accidentellement quelques fois et elle a dû me faire endurer la même chose. Charlie à finit par toutes nous séparées de peine et de misère. Je ne savais pas comment elle y était parvenue, ni si ça durerait.

-Charlie! Elles sont folles! Pourquoi elles me font ça? Lança Pam d'un ton innocent.

-Va t'en. Fou le camp, Putain! Hurla Ysoline en pointant son doigt à quelques centimètres du visage de celle qui a tuée ma meilleure amie.

Pam n'a fais que sourire, mais lorsque Charlie a reposée son regard sur elle, elle a recommencé à faire son innocente. Je pleurais, j'étais figée. Mais dès que j'ai repris le contrôle de mon corps, j'ai couru à l'étage. Je suis allée dans la chambre d'Ysoline lui prendre quelques vêtement, une oreiller et j'ai fais de même dans ma chambre. J'ai descendu comme si ma vie en dépendait, sac à dos dans les mains.

-Ysoline, on s'en va.

Elle m'a suivit sans dire un mot, sans oubliée de bousculée Pam au passage. Nous sommes embarquées dans la voiture à une vitesse presque surnaturelle, elle a pris le volant et nous sommes parties. Je nous ai allumées deux cigarettes tout en regardant dans le rétroviseur, guettant la venu de l'espèce de psycopathe qui lui servait d'ex. On roulait trop vite, mais on en avait rien à foutre. L'important c'était de fuir, une nouvelle fois. Malgré nos différents, rien ne nous rejoignait plus que la haine que l'on partageait pour cette fille. Le silence régnait, jusqu'à ce qu'Ysoline brise le silence pour avoir une autre cigarette. Je m'en allumai une autre au passage.

-Qu'est-ce qui t'as pris, putain?! Gueula Ysoline. Tu savais qu'elle était sa soeur? Tu voulais foutre le putain de bordel mais c'est quoi ton problème?!

-Regarde la route! Hurlais-je juste au moment où elle évitait de justesse une voiture qui tournait devant nous. Et non putain qu'est-ce que tu crois?! Ma lèvre saigne et la moitié de mon visage est endoloris! Si j'avais voulu arranger les choses avec elle, je ne lui aurais pas sauter dessus! Tu me prends pour qui? Une putain d'imbécile?! Elle a tuée ma meilleure amie, bon sang!

Elle frappa le volant, accéléra mais ne dit rien. Ce fut silence pendant une bonne heure. Mise à part la musique, qui était sur le point de faire exploser mes tympans ainsi que les siens, mais ça ne nous dérangeais pas. C'était presque rassurant, nous n'avions pas à parler, nous devions seulement penser.

-Alors, on va où, cette fois? Demandais-je.

-Je te laisse l'honneur de décider, c'est toi qui a décidé que l'on partait. Moi je serais restée et j'aurais butée cette putain de connasse.

-Et t'aurais voulu que je fasse quoi, enh?! Que je te laisse t'abaisser à son niveau? Que l'on soit en fuite jusqu'à la fin de nos jours déjà que ce n'est pas évident, c'est ça que tu voulais?! Et si tu penses que je n'avais pas envie de la tuer cette chienne, tu te trompes! Hurlais-je par dessus la musique.

Elle tourna dans un chemin de terre et roula encore un bon quinze minutes, jusqu'à ce que. Nous soyons au millieu d'une forêt et à l'abris des regards. Nous avons abaissée les sièges de derrière et nous nous sommes installées un lit, comme au bon vieux temps. Il commençait à faire sombre dehors. Nous nous sommes installées à l'arrière dans notre lit, assise l'une face à l'autre silencieusement. Puis, je pris la parole:

-Alors, on fait quoi?