Chapitre 3

9 2 0
                                    

Encore la fin de ce rêve étrange qui me revient, en plus long cette fois ci,  pense-je en me levant.

J'embrassais une fille, nous étions dans la rue, mais cette fois ça ne s'arrête pas là, nous allions dans un hôtel, commandions une chambre, montâmes et une fois arrivé nous nous embrassions et nous nous déshabillions, après cela devenait flou et je n'aurais pas pu raconter.

Je me met debout, cela devient pénible de penser toujours a des choses comme ça, c'est déjà la sixième nuit de suite, tout les jours je pense a ça, toute les nuits je pense a ça.

Je tire les rideaux, je découvre aujourd'hui un paysage rocailleux, la terre est rouge, on dirait l'Australie, j'ouvre la fenêtre, il fait chaud.

"T'es enfin réveillé fréro, je te rappelle qu'on mange dans une heure.

-Quoi ?, fis-je stupéfait.

-Tu ne rêve pas, il est 11h30."

Je n'en reviens pas, moi fait la grasse matinée un samedi, c'est un mythe chez moi.

Je descends, je trouve mes parents en train de faire la cuisine.

"Salut Harold, bien dormi ? , me demande mon père.

-Bien".

J'ouvre le réfrigérateur, je prends la bouteille de jus d'orange, je verse le liquide dans mon verre et je bois lentement.

Ensuite je vais dans la salle de bain, je me déshabille, j'ouvre le robinet, l'eau commence à couler.

Je pense a des petites choses du genre, qu'est qu'on va manger a midi, en fait des choses impertinente.

Lorsque j'ai fini, je file dans ma chambre et je me rhabille.

Un peu plus tard nous allons manger avec mon frère, tout le monde s'attable devant un fish and chips.

Nous discutons des nouvelles, qu'il y a des voleurs qui pillent un peu partout dans le monde mais qu'il ne se passe rien dans notre paisible contrée du Yorkshire.

Nous mangeons vite, effectivement mon frère doit aller chez le dentiste a cause de ses dents de sagesse pour voir si il faut le lui arracher.

Plus tard je suis dans ma chambre, il est exactement 14h03 lorsque soudain mon téléphone vibre, je n'y porte presque pas attention, je fais mes cours au lieu des classes il y a des cours sur des manuels qu'on achète.

Quand j'ai fini, je regarde mes messages et je vois que Gaël m'a répondu a mon SMS d'il y a une semaine, je suis fou de joie, a vrai dire je m'inquiétait pour mes amis qui ne m'avait donné signe de vie depuis des mois.

Je le lis, Gaël raconte : Salut Harold, j'ai vu ton message, moi ça va et d'ailleurs Joaquim, Alice et Lætitia aussi, je leur ai aussi envoyé des messages ils tout juste de me répondre, ils sont d'accord pour qu'on se retrouve dès que possible. Je voulais te dire qu'il ne peuvent pas t'envoyer de message car ils n'ont plus de téléphone mais par contre on peut communiquer par boite mails.

Je suis heureux, mes amis vont bien, tant mieux, j'avais peur qu'il leur soit arrivé quelque chose.

Mais a mon grand bonheur rien de grave.

Juste un truc qui me turlupine c'est que je n'ai pas leur adresse électronique.

"C'est pas grave je demanderais a Gaël", chuchotais-je.

Alors comme j'aime quand je fias les choses tout de suite, je pianote sur l'écran le message destiné a Gaël et je range mon téléphone.

Le téléphone vibre peu de temps après et ça tombe bien c'est Gaël, il me communique les adresses.

Je vais dans le bureau, j'allume l'ordinateur, je vais sur internet.

Je vais sur ma boite mails, je tape d'abord l'adresse de Joaquim.

J'écris: Salut Jo, j'espère que ça va toi, moi ça va, je t'écris pour savoir quand on pourrait se retrouver. Je pensais dès que les conditions le permettront.
On se le dira quand on pourra se voir.
Répond moi.
Ps: je me suis fait du souci pour vous.

Voilà, ensuite j'ai écrit à peu près la même chose pour les autres.
Cela m'a prit une bonne heure puisque je ne savais pas trop quoi écrire alors j'ai effacé plusieurs fois ce que j'avais fait.

Je suis satisfait de cette après-midi, j'ai retrouvé mes amis et on a programmé quand on se reverra.

Je m'allonge dans mon lit, je pense à quand on va se revoir, leur impression sur les événements qui nous frappe depuis des mois.

Il est 18h, je vais en bas, voir mes parents et regarder la télévision.

J'arrive dans le salon, personne ne prête attention à moi, il sont tous ébahis devant la télé.
Je m'installe discrètement sur le canapé, je ne dis rien.
Je me demande bien ce qui est si intéressant, pourtant dans la famille, nous ne sommes pas passionné par la télévision et de tout ce qui s'y dit.
Je prête attention à ce que raconte la présentatrice, elle dit:
"Alerte, des animaux inconnue jusqu'à maintenant se promène à quelques kilomètres de Glasgow, il sont dangereux, si vous êtes près des lieux ne sortez pas de chez vous".

Mes parents reste collé sur les dites de l'émission.
Moi j'en profite, je suis resté longtemps devant la télé, je vais faire la cuisine, je prépare des pâtes, un des seuls plats que je sache cuisiner.
Je dresse la table, aucune réaction, ils changent de chaînes parfois, je me redemandes se qui peut être si intéressant.
"C'est bizarre", dis-je tout bas.
Un peu plus tard je décide de les appeler pour manger:"À table.
-On arrive."
Enfin un signe de vie de la part de mes parents.
Deux minutes plus tard, tout le monde débarque dans la salle à manger et il se mettent les pieds sous la table.
Nous mangeons tranquillement mais je sens que mes parents ont du souci.

Après manger nous regardons un film et je vais me coucher.





DayOneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant