Chapitre 4

10 2 0
                                    

Je suis dans mon lit, je ne me sens pas bien.
J'arrive tout de même à me lever.
Je vais dans la salle de bain.
Je me frotte les yeux.
Je met de l'eau sur mon visage.
J'ai l'impression d'avoir chaud, c'est comme quand j'ai été au jardin des plantes à Londres où quand il y a de l'orage.
Je retourne dans ma chambre.
Je regarde l'heure, je n'avais pas encore remarqué, il est 6h40.
Je me recouche mais je n'arrive pas à dormir, il y a un bourdonnement, c'est un moustique.
C'est bizarre, on est qu'en avril et pourtant il fait déjà jour.
Je sais que si j'ouvre les volets je vais réveiller la maison mais j'ai une soudaine envie de voir ce qui se passe dehors.
J'attends un peu, je m'assois sur le lit, je prends mon téléphone.
Je l'allume, je regarde pour voir si il y a des potes sur Facebook.
"Oui!"
J'ai poussé un cri malgré moi.
Je vois qu'il y a Joaquim et Laetitia qui sont connectés.

Je leur écrit: Salut, comment ça va?

Joaquim: Ouais ça va et toi.

Moi: Bien, dis moi tu sais comment c'est dehors.
Joaquim: Bah en fait c'est la jungle, tu vois il y a un puma à quarante mètres.

Moi: OK.

Laetitia: Salut les gars. Il fait pas trop chaud chez vous.

Moi: Si, grave j'arrivais pas à dormir, du coup j'ai regardé si il y avait quelqu'un.

Laetitia: Pareil, c'est pas aujourd'hui qu'on se verra mais bon c'est pas grave, dès que possible.

Joaquim: Ouep, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu, je suis pressé de vous revoir.

Laetitia: On se retrouvera chez qui ?

Moi: On peut le faire chez moi, la maison est grande.

Laetitia: Pourquoi pas, on verra.

Joaquim: Ou chez Alice, elle est grande sa maison.

Au même moment, Alice se connecte.

Alice: Salut tout le monde, vous parlez de quoi, moi j'arrive pas à me recoucher, il fait trop chaud.

Moi: On se demandait où est-ce qu'on s'invitera lorsque ce sera possible.

Alice: Oui justement, je pourrai pas vous inviter donc je pense chez toi Harold.

Moi: OK moi je veux bien.

Avec toute cette discussion, il est 8h40, pour moi c'est l'heure de se lever.
Cela tombe bien, j'entends des bruits de pas dans le couloir, ils sont bruyant, c'est mon frère.

C'était cool de bavarder avec les amis, ça faisait longtemps que je ne les avais pas revu.

Maintenant je peux faire plus de bruit, je tire les rideaux, j'ouvre les volets.
Une nouvelle journée qui commence, peut-être une bonne journée.
A pas feutré je me glisse hors de ma chambre, quelques secondes après, je suis dans la cuisine.
J'y trouve Karl qui boit son café, un besoin pour lui, moi je n'aime pas le café, d'ailleurs ni tout autre boissons chaudes.
Ce "défaut" d'après beaucoup de gens fait souvent l'objet de conversations inutile puisqu'elles ne servent qu'à me critiquer.
C'est toujours facile de critiquer, plus que d'aimer.
Moi j'ai un proverbe pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Je prends mon petit déjeuner.
Mon frère est remonté prendre sa douche.
J'écoute tout les bruits qui sont offerts par la jungle, les oiseaux chantent, il y a des singes et tout une foule d'animaux que je ne connais pas.

Ensuite je remonte, je m'installe dans la bibliothèque, je prends mon téléphone portable, je vais sur Facebook.
Il y a encore Alice qui est là.

Moi: T'es encore là ?

Alice: Là je descends donc non.

Moi: OK à plus.

Alice: Ouais.

Ensuite je vais regarder la télé.

Il n'y a pas de programme très intéressant, seulement les infos.
Je n'ai jamais de chance, à chaque fois que j'ai envie de regarder la télé, tout ce qu'il y a, ce n'est que des émissions qui te donne envie d'éteindre ta télévision.

Heureusement, je ne suis pas un maniaque sur ces points là, je me contente de tout.

Il ne se passe pas grand chose, ici, dans ce monde dévasté.
Rien d'une importance capitale, quelques échauffourées par ci par là, c'est tout.
Je change de chaînes, je tombe sur des dessin-animé, ce n'est plus trop de mon âge.
Déjà je n'aimais pas tellement les dessin-animé lorsque j'étais plus jeune alors maintenant.

J'entends mon père qui se lève, il arrive.

"-Salut fiston, comment ça va ce matin?,me demande mon père.
Je lui répond: Tranquille".

Il s'éloigne déjà en direction de la cuisine, je ne sais pas d'où provient cette manière de considérer le petit déjeuner comme une des choses les plus importantes.
Ou alors ils font du sport la nuit et ils ont très faim.

J'ai l'impression d'être le seul à faire certaines choses mais je pense que tout le monde le pense.
J'ai quand même l'impression d'avoir d'autres habitudes que ma famille.

Karl à fini de prendre sa douche il y a un moment, je devrais, je pense avoir déjà fini de prendre la mienne.
Il faut que je me dépêches car mes parents sont très à cheval sur les horaires.

Justement, ils arrivent, je sens que je vais passer un mauvais quart d'heure.

"-Harold, c'est la énième fois que je te demande de prendre ta douche dès que la salle de bain est libre.

-Oui, Papa", ai-je dis doucement, un peu mécontent de moi même.

J'éteins la télé, je me rends dans la salle de bain.
Je prépare mes affaires.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Nov 13, 2017 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

DayOneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant