deuxième soleil

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Il ne faisait rien, ce soir-là.

Allongé sur son lit,
il pensait qu'il pensait trop.

Ses pieds nus frémissaient,
hors de la couverture.

Il pensait trop à ses caresses.

À son souffle, à ses baisers,

À son corps qu'il avait vu nu.

Et qu'il n'avait jamais trouvé aussi beau.

Quand bien même elle ne l'était pas tant.

Ses mains glissèrent sur ses joues humides.

Il ne devait pas, il ne devait plus pleurer.

Mais en songeant

qu'elle l'aurait consolé,

doucement,

avec cette patience souveraine,

il craqua encore.

Se dit qu'il aurait dû prendre sa place.

Et le souvenir de Matilda embrassa son âme.

MatildaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant