Il faisait chaud, ce matin-là.
Il s'était endormi, le coeur lourd,
sous un torrent de larmes tristes.
Elle était partie, loin.
Loin de lui.
Mais peut-être aussi de la vie.
C'était avril qui perçait les nuages.
Il se dit qu'elle aurait aimé voir les toits briller sous le soleil.
Il se dit qu'elle aurait aimé tellement de choses.
Cette nuit, il avait rêvé d'elle.
Matilda.
Et son corps,
et sa peau,
et ses lèvres,Et seul, lui, seul sans elle.
Rien n'avait beaucoup de sens
dans son subconscient.Rien n'avait beaucoup de sens sans
Matilda.
En fait, plus rien.
Sauf cette tristesse sourde.
Et cette rancœur amère,
Contre la vie.
Qu'est-ce que je vais devenir sans toi ?
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Matilda
PoetryIl faisait beau, ce jour-là. (Projet court à la mémoire d'un mirage.) → inspiré de la chanson éponyme d'Alt-J.