Chapitre 1 partie 2

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Une excursion sur la plage en bas de la maison se prépare, mon oncle me confie Thaïs ma plus jeune cousine seulement âgée de quelques mois. J'avance avec ma cousine dans les bras aux côtés de Justine, après un long silence, elle prend la parole.

- Tu m'as manqué Math'...

- Moi aussi.

- Ça va aller ? Je sais combien vous étiez proches tous les deux, je suis sûre que papi serait très heureux de savoir que tu es arrivée immédiatement pour soutenir mamie. Vous aviez une belle relation vous deux...

- Ouais ça va à peu près. Ce n'est pas facile mais c'est comme pour vous tous, déclarais-je en tentant de dissimuler l'immense peine qui s'emparait de moi. Tu restes combien de temps ici ? Ça serait bien qu'on se retrouve quelques temps, sans tout le monde autour juste entre cousines, tu sais, comme quand on était gamines...

- J'avais bien l'intention de passer du temps avec ma cousine chérie malgré les circonstances. Je reste encore trois semaines et je pourrais prolonger si besoin. En ce moment c'est l'enfer à la maison,  papa et maman vont divorcer, me confie-t-elle au bord des larmes

- Oh ma Justine... je suis là, si t'as besoin de parler ou d'aller vivre ailleurs quelques temps.

Tandis que ma grande cousine fond en larmes, nous arrivons à la plage et retrouvons le reste de la famille. Une étrange sensation me parcourt lorsque je les aperçois assis sur le sable comme tous les étés sans mon grand-père pour discuter politique avec mes oncles. Je m'assois légèrement à l'écart avec Justine, mon oncle propose de récupérer la petite qui s'est endormie contre ma poitrine, ce que je refuse. Nos petits cousins viennent nous chercher par la main pour aller jouer avec eux, nous nous levons avec la petite Thaïs, brusquement réveillée.

18 h 53 Rentrés de la plage, Justine et moi douchons les plus jeunes, certains adultes commencent à préparer la soirée d'adieu, tandis que d'autres rangent la maison et tentent d'organiser toutes les affaires de grand-père. Je suis dans la salle de bain en train de sécher les filles lorsqu'oncle Jérôme m'appelle au grenier.

- Je m'occupe des petits, c'est urgent ?

- Monte Mathilde s'il te plaît déclare un autre oncle d'une voix grave.

Je finis de sécher Lucas tout en me demandant ce qu'il peut bien se passer, avant de monter les rejoindre.

- Mathilde, on a trouvé cette lettre dans le bureau de papi, du coup on est montés au grenier et on a trouvé ce dont il parle, lis.

Je saisis le papier qu'il me tend inquiète...


Quelques grains de sableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant