Love's Chair

➳ Chapitre 5

Je m'assois sur le canapé et essaye d'appeler mon père, il est parfois joignable, mais en vain, aucune réponse. J'espère qu'il va bien. Il a rencontré ma mère au lycée, ils étaient dans la même classe en première. Ma mère me cite " le coup de foudre " mais qu'est-ce que c'est vraiment le coup de foudre? Je ne sais pas si tout le monde le connaîtra un jour. Malgré quelques interdictions, ma mère est toujours restée avec lui. Lui, tombé amoureux des beaux yeux verts de ma mère. Les histoires comme ça sont si belles, le genre d'histoire qu'on ne voit que dans les livres ou les films mais pourtant réelle.

Je me lève vers ma chambre afin de dormir, peut-être paisiblement dans les bras de Morphée.

**

Je me suis réveillée vers huit heure trente, avant de me préparer pour me rendre à l'hôpital. Ma tante à remplis la paperasse. Je me dirige vers l'accueil pour me présenter et me rendre à la chambre de ma mère.

- Bonjour maman.

- Salut ma chérie. Dit-elle un peu empotée, sûrement gênée.

- Je ne te demande pas si ça va. Souriais-je pour détendre l'atmosphère.

Elle rigole un petit instant et me fait signe d'approcher.

- Tu as était si courageuse. Lance-elle faiblement, les larmes aux yeux. Tout ça sur t'es épaules. Elle commence à pleurer. Je suis désolée mon cœur.

Les larmes me montent également mais je l'est essuient rapidement.

- Tais toi maman, c'est normal je vais bien m'occuper de toi.

Elle me regarde et me sourie timidement.

- Je t'aime ma chérie.

- Je t'aime aussi, maman.

Nous nous regardons, je m'assois sur la chaise posé à côté de son chevet et balance mes pieds, un silence règne. Je le brise :

- Qu'est-ce qu'il s'est passé?

Elle baisse la tête, regardant ses mains entrelacées. Hésitante elle se lance dans son récit :

- Je rentrais du travail, je sais que ce que j'ai fais n'étais pas bien, mais oui, j'étais au travail et puis...

Je la regarde en fronçant les sourcils.

- Calme toi maman, explique toi, calmement, prend ton temps.

Elle passe ses mains dans son visage et soupire.

- En rentrant du travail, j'ai utilisé mon téléphone au volant car j'ai eu un message, et bêtement à une intersection, j'ai avancé alors que ce n'était pas mon tour. Tout simplement, enfin, bêtement...

- Plus de peur que de mal. Essaye-ai-je.

- On va dire ça comme sa, dit-elle en hochant les épaules, souriante.

- J'ai essayé d'appeler papa, pour lui expliquer l'accident, il est injoignable.

Elle soupire.

- Vivement qu'il rentre.

- D'ailleurs, son retour est prévu pour quand ?