Chapitre 6

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Le septième jour, je me réveillais la boule au ventre, je ressentais comme un problème : J'avais mes règles, quel merdier. J'appelais donc mon ravisseur qui passait devant la porte car je n'avais absolument aucun moyen de gérer cette galère :

- Hey ! Monsieur...

- Qu'est ce qui t'arrives ?

- Et bien, c'est que... Comment dite... En fait...

- Tu veux quoi, dit-il en haussant la voix.

- J'ai... Un problème de fille, voilà.

- Ah, d'accord, dit-il en s'en allant.

- Mais c'est vraiment urgent !

- Ca va, j'ai compris.

Il s'en alla. Deux minutes plus tard, j'entendis la voiture démarrer et quitter le garage. Sur la plaque, mon prénom était toujours affiché. Je me demandais réellement comment il faisait pour ne pas se faire griller. Il revint au bout d'une heure et demie et m'apporta ce dont j'avais besoin avec en supplément, des vêtements à ma taille et bien entendu mon repas.

- Merci beaucoup, je n'aurais jamais cru qu'un kidnappeur serait si gentil, dis-je en souriant.

- Hum, tu veux prendre une douche ?

- Pas de refus !

- Bon alors suis moi.

- Merci.

Il sortit de mon dortoir. Je le suivis timidement dans le couloir jusqu'à la salle de bain. Je remarquais rapidement que la maison était plutôt bien décorée pour un psychopathe. Il me fit rapidement entrer et dit :

- Il y a tout ce qu'il te faut, savon, champoing, serviette, etc... Je t'ai aussi préparé une brosse à dents, du dentifrice et tout. Douche ou bain, c'est toi qui vois.

- Merci beaucoup.

Il referma la porte et me laissa me débrouiller. Comme chez moi je n'avais qu'une douche, je me décidais à prendre un bon bain chaud et à en profiter au maximum. Après avoir passée 20 minutes à me détendre, mon kidnappeur vint frapper à la porte :

- T'as fini ? T'en mets du temps.

- Oui, d'accord, je sors.

Je quittais tristement la baignoire et finis de me préparer. Lorsque je sortis, il me raccompagna jusqu'à ma chambre et m'y laissa. Avant qu'il ne referme la porte, je me décidais à le remercier car ce n'est pas dans l'habitude d'un kidnappeur de faire cela :

- Merci beaucoup monsieur.

- Appelles-moi Vincent, dit-il.

- Oh, c'est le même prénom que... Non, ce n'est pas important.

- Quoi ?

- Non, rien j'ai rien dis.

- Continues ce que tu allais dire !

- J'ai dis n'importe quoi je...

- Finis ta phrase, hurla-il.

Je me mis alors à pleurer et fonçais dans mon lit. Il s'en alla en refermant la porte. Je m'en voulais de manquer de révéler des informations personnelles à mon ravisseur car petit à petit, il gagnait ma confiance et cela me faisait peur. Il ne fallait absolument rien dire car j'ignorais encore qui était cette personne et ce qu'elle me voulait. Il sympathisait certainement pour une bonne raison et je devais à tout prix savoir pourquoi.

DisparueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant