Chapitre 1

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JAMIE

Delhia et Dio débarquent en trombes au même moment qu'une énième douleur me traverse le corps entier

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Delhia et Dio débarquent en trombes au même moment qu'une énième douleur me traverse le corps entier.

J'ai l'impression d'être déchiré, non – de me séparer en deux morceaux distincts – à chaque fois que mon corps se contracte d'une manière à présent régulière.

Les larmes coulent maintenant à flot et mes cris sont stridents et sonnent étrangers à mes propres oreilles. Dans la panique et la douleur, je sens la présence et le touché de Vince tout autour de moi. Il s'est jeté dans la baignoire totalement habillé et s'est calé derrière moi, il me masse les côtés, me murmure des mots doux d'encouragement.

Au milieu de toute cette zizanie, je n'arrive même pas à comprendre comment il a réussi à alerter nos deux amis qui font également office d'assistance médicale.

Des mèches dégoulinantes brouillent une partie de ma vision. Je suis bien conscient que ce qui colle mes cheveux à mon front dans des mèches mouillées n'est pas de l'eau mais bien de la transpiration.

— Vin- Ah !

L'odeur calmante et apaisante de mon Alpha me recouvre comme une chaude couverture en hiver mais ce n'est pas assez pour apaiser la douceur atroce et persistante qui me prend à l'os, ce n'est pas assez pour empêcher les cris de douleur mélangés à la panique d'être arrachés de ma gorge.

— Jamie ? Oui ?

Il sonne tout autant en détresse que moi, sa voix tremblante.

Je grogne, inspirant et expirant aussi fortement que possible mais à la seconde fois que je tente l'exercice, c'est un autre cri qui m'échappe au lieu d'une expiration.

— Fais que ça s'arrête ! je hurle, agrippant son bras.

Mes ongles s'enfoncent carrément dans la peau porcelaine de ses bras jusqu'à présent immaculés, je laisse certainement des marques en croissant de lune sur plusieurs centimètres de peau mais j'ai l'impression que si je venais à le lâcher, je serai avalé dans un vortex de souffrance.

Les secondes avancent à pas de tortue, les minutes paraissent être des heures.

À ce rythme, les heures à venir promettent d'être agonisantes.

Des doigts moites brossent mes cheveux en arrière, palpitent ma peau et des mains collantes me caressent les joues. J'ai envie de trouver tout cela dégoûtant et les pousser loin de ma peau déjà brûlante mais j'apprécie tout de même le peu de soulagement que ça m'apporte.

Sweetener • mxmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant