[AS] [Kentin] Le cahier orange d'un délinquant

Chapitre 1 : Le raccourcis.

Première partie :

<< Un raccourcis >>

« Le Vendredi est vert, comme une première rencontre. »

Notre histoire débute dans un gymnase, dans un lycée. Une jeune fille comme les autres participait à son cours de sport avec sa classe. Ses cheveux portaient comme couleur le violet et ses yeux était d'un gris profond. Elle était connue dans le lycée comme étant jolie. Aucun garçon ne pouvait ignorer son existence, elle était belle, gentille et parfois maladroite. Son sourire en avait charmé déjà plus d'un. Mais elle était connue aussi pour être quelqu'un de solitaire. C'était bien évidemment, à cause de sa popularité auprès des garçons. Elle s'était attirée les foudres des autres filles qui étaient jalouse de sa beauté. Sa vie n'était pas facile, elle était souvent la victime de leur farce. Mais elle préférait ne pas trop y penser. Cette jeune lycéenne est l'héroïne de cette histoire, et elle portait pour prénom...

- Yuhia ! Attention !

Interpelé par le cri d'une fille de sa classe, Yuhia prit l'initiative de reculer mais elle sentit son pied percuter la jambe d'une fille qui lui faisait un croche pied. En plus d'avoir reçu le ballon de basket sur la tête, elle réussit, également, à se tordre la cheville. C'est maintenant que commence le début notre histoire.

~ 愛 ~

Le temps était entre chien et loup quant Yuhia sortit enfin de chez son médecin traitant. Cette petite blessure à la cheville qu'elle pensait "insignifiante" se révélait être un problème. Après avoir passé sa radiographie pour son pied, son médecin lui découvrit une petite entorse. Il lui prescrit donc des médicaments pour calmer la douleur et beaucoup de repos, ce qui signifiait : interdiction de pratiquer une activité sportive jusqu'à sa guérison complète. Yuhia referma la porte du cabinet, pour se décider enfin à affronter le vent froid de l'hiver, elle ferma son manteau puis serra son échappe autour de son cou afin d'éviter d'attraper froid. Mais à son plus grand malheur la jeune fille se mit à éternuer, L'hiver est vraiment la saison que je déteste le plus, murmura-t-elle à elle-même. Et tout ça, était de la faute à cette fille qui l'avait fait tomber volontairement. Yuhia n'avait pas de preuve de ce qu'elle disait, mais le sourire en coin qu'on lui avait adressé voulait tout dire. Elle soupira un grand coup, laissant s'échapper un filet de nuage blanc qui disparut aussi vite qu'il était apparut. Il fallait absolument qu'elle rentre vite chez elle pour, enfin, aller se réfugier auprès de son radiateur, l'homme de sa vie pendant les saisons Hivernal. Ne pensant qu'à son confort et à la chaleur de son radiateur, Yuhia prit la décision de prendre un autre chemin, un "raccourcis" plus précisément. On le lui avait fortement conseillé par sa boulangère ce matin avant le drame en sport. Voyant enfin le dit raccourcis, Yuhia en conclut qu'il serait dangereux de le prendre. Mais il ne faisait pas complètement nuit, Yuhia emprunta donc ce chemin.

- C'est pas comme si je pouvais me perdre, il n'y a qu'un chemin à suivre, se dit-elle à elle-même pour se rassurer.

Ce n'est qu'après avoir errée un long moment dans ce raccourcis que Yuhia compris que rentrer chez elle allait prendre plus de temps que prévu, car le chemin venait de se séparer en deux autres passages. La lycéenne était face à un dilemme, la gauche ou la droite. Plus jamais j'écoute les "on dit que"... "On" est un con, murmura cette dernière dans sa barbe. L'effet du médicament que lui avait prescrit son médecin commençait à se dissiper. La douleur commençait à revenir. Fatiguée de sa marche, elle décida donc de s'arrêter quelques instants pour reprendre des forces et observer son environnement avec un peu de recule. Relevant la tête vers le ciel, Yuhia pût apercevoir quelques étoiles trônant dans ce ciel presque noir, Maintenant je suis vraiment en danger, dit-elle en frissonnant de froid et de peur. Rapidement, la jeune inconsciente prit appuie contre le mur pour ne pas perdre son équilibre en se relevant. Je ne dois surtout pas paniquer sinon je serais vraiment fichue, pensa-t-elle, mais elle ne pût appliquer son conseil.