Fouilles convainquantes

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À quatre, tassé dans l'ascenseur de l'immeuble, nous attendions d'arriver à l'étage suivant.

Ça faisait déjà deux paliers complet que nous restions toutes les serrures sans trouver celle qui correspondait avec notre clef.
Pas de doute c'était bien le bon bâtiment, le chantier de la grande route donnait bien sur les fenêtres des habitations.

Arrivés au troisième étage, nous prîmes le couloir de droite.

Le trousseau en main, j'avançais vers la porte du fond.

J'introduis alors la clef dans la petite serrure.
Celle n'opposa aucune résistance.

«On a trouvé !»

Le sourire aux lèvres, je tournai délicatement pour enclencher l'engrenage.
Je n'eus plus qu'à appuyer avec la paume de ma main sur la poignée à la peinture écaillée.

Nous pénétrames, les uns après les autres, dans ce domicile qui était déjà un grand foutoir.
Même si l'on fouille, on ne remarquera pas notre bref passage.

«Oh, il reste un bout de pizza...»

Visiblement Jungkook avait un peu faim.

«On est pas vraiment venu pour vider le frigo.»

Tandis que les garçons fouillaient le salon, je me dirigerai de mon côté vers la chambre.
J'enclenchai l'interrupteur pour allumer la lumière dans cette pièce sombre.

À ma grande surprise, cet endroit avait l'air d'une serre.
Des plantes étranges prennaient place sur un établi près de la fenêtre.

Il était sûrement l'herboriste du groupe, et par sûr qu'il n'est pas consommer certaines de ses substances...

Je n'osai y toucher, de peur de faire une quelconque réaction tel de l'urticaire ou un autre truc du genre.

Le matelas du lit semblait vieux, on pouvait encore percevoir la silhouette de celui qui y avait passé la nuit.

Il n'y avait pas tellement de meubles, juste le strict nécessaire. Un lit, une commode et une table de nuit sur laquelle était posé une lampe ainsi qu'un carnet.

C'est cet objet qui attira mon attention.
La couverture était légèrement usée sur les coins et un minuscule cadenas le refermai.

Par chance, sur l'établi était déposé une pince coupante.
Je m'en saisi afin de briser ce bout de fer.

Les pages étaient remplies d'écritures, de croquis, gribouillis.
En haut de chacune d'elles, la date y était minutieusement inscrite.

C'était une sorte de journal de bord.
Il y expliquait, au fur et à mesure que les jours passaient, des résultats.

Et parfois il racontait un peu sa vie par la même occasion.

Au bout de peu de minutes de lecture, je compris que cela ne me serai utile en rien.

Quand je voulus reposer l'effet personnel à sa place initiale, un petit papier s'en échappa.
Je baissai pour le ramasser.

Dessus, le nom de Choi WooShik y figurait en tout premier, suivi de quelques autres.

«Les gars. J'ai trouvé nos hommes.»

Unité spéciale •° втѕOù les histoires vivent. Découvrez maintenant