amour éphémère

chapitre 14

Lorsque je me réveillai, Hugo dormait encore. Il faisait déjà nuit. Les reflets de la lune traversaient la cascade et venaient se refléter dans la grotte. Je regardai Hugo dormir, c'est fou comme il était beau.

Je me levais pour aller regarder les photos accrochées sur le miroir. Il y avait une photo de l'équipe de basket d'Hugo. Je reconnaissais quelques garçons que j'avais vu à la soirée de Sarah. Il y avait également une photo de famille je suppose : Une femme, d'environ 40 ans, un homme qui ressemblait énormément à Hugo, Une petite fille d'environ 5 ans et Hugo. Ils étaient tous beaux. Cette photo ne devait pas être très vieille. Il y avait d'autres photos d'Hugo, accompagné de garçons, surement des amis à lui.

« -hey. »

Je me retournais et vis qu'il était réveillé.

« -hey. » dis-je à mon tour.

«- tu regardes les photos ?

-Ouais. C'est tes parents là ? »dis-je en pointant la photo de famille.

« -Oui, et ma petite sœur Kim, elle a 4 ans.

-Elle a l'air adorable !

-Elle l'est. » dit-il un petit sourire aux lèvres.

Je reviens m'allonger à coter de lui. On se regardait dans les yeux. Il y avait un grand silence. Ce n'était pas gênant pour autant. Il prit mon visage entre ses mains et posa ses lèvres sur les miennes. Une chaleur envahit mon corps tout entier. Ce moment était parfait. Pour rien au monde j'aurais souhaité être ailleurs.

« -Carla ?

-Oui ?

-Je t'aime. »

Je ne savais pas quoi répondre. J'étais surprise, agréablement surprise, mais surprise. Il me regardait dans les yeux. Je voyais qu'il n'attendait aucune réponse. Je pris un moment et lui dis à mon tour :

« -Moi aussi Hugo Evans, moi aussi. »

C'était tout à fait vrai. Notre relation était toute récente, mais je le savais. C'était comme une évidence. Il me reprit dans ses bras et sa main glissa doucement le long de mon dos. Je frissonnais de plaisir rien qu'à se contact pourtant si simple. Après de longues minutes, je décidais de rentrer car je voulais aller en cours le lendemain. Je n'avais toujours aucunes nouvelles de ma mère mais j'étais prête et je m'étais fait à la raison qu'elle n'allait pas s'en sortir et qu'il fallait que je l'accepte, même si cela m'était atrocement dur et douloureux.

« -Je vais y aller il commence à se faire tard.

-Ok, tu veux que je te ramène ?

-non ne t'inquiètes pas. Restes ici encore un peu si tu veux. Je vais rentrer seule.

-On se voit demain ?

-Je vais essayer d'aller en cours demain. Je t'appelle lorsque j'ai finis les cours ? Tu finis à quelle heure toi ?

-Je finis à 15h.

-Ok bah moi c'est 15 :30 normalement. A demain. »

Il me fit un dernier baiser sur le front comme pour me dire au revoir et je partie.