Mon ami Do

Le commencement d'une amitié - Partie 3

Marcel ne comprenais rien à se qui se déroulait, un sentiment bien nouveau pour cette enfant pragmatique et perspicace, qui faisait toujours en sorte d'avoir un coup d'avance. Quelques secondes auparavant elle se trouvait dans sa chambre au côté de Do, et la voici maintenant dans une grande pièce au allure de laboratoire de scientifique fou 2.0.

Le sol et les murs étaient recouvert de grillages, laissant apparaître des câbles, qui convergé tous vers un bureau de commande. Face à la fillette, une dizaine d'écrans filmant, en temps réel, les différents endroits où Marcel avait l'habitude d'aller. Au centre, la vidéo de sa chambre, avec un Do paniqué qui criait son prénom.

- Je suis navré pour cet accueil peu chaleureux, mais je ne m'attendais pas à te recevoir aussi tôt, et je n'ai pas pu faire le ménage.

Le vieillard se tenait au côté de Marcel, il la regardait d'un air désolé et gêné à cause du désordre. La fillette voulu lui échapper, mais il l'attrapa sans problème par le bras. Sa force et sa vitesse ne convenait pas à son apparence d'ancien.

- Comment je suis arrivée ici ? 

- Rien de très compliqué. A force de temps j'ai choisi de t'implanter une puce de téléportation, c'était plus simple pour te transporter. 

- Me transporter ? Je suis déjà venu ici ? 

- Oh bien sûr ma chérie, mais c'est la première fois que tu viens éveillée.

Il lui adressa un clin d'œil, au quel aurait Marcel répondit par une mine dégoûté et choqué. Cet homme l'avait vu, étudié, et avait profité d'elle à son insu.

- Mais nous avons beaucoup à faire et peu de temps, si nous commencions.

D'un claquement de doigts, une table métallique apparut du sol. Elle était accompagné de sangle et d'un casque. Absolument pas rassurée, Marcel se débâtie pour échapper à l'emprise du vieillard. Rien n'y faire, il était facile d'avoir plus de force qu'une enfant de dix ans.

Il l'attacha sur la chaise et installa le casque sur le crâne de la fillette. Marcel criait. Elle appelait Do de toutes ses forces, il semblait bien le seul à pouvoir la sauver. Le vieillard rit.

- Ton sauveur semble avoir abandonné.

Il illustra ses mots en pointant son doigt vers les écrans. Do avait disparut, il n'était n'y dans la chambre, ni dans la maison. La où l'homme voyait un abandon, Marcel ressenti de l'espoir. Do était venu pour la sauver et il le ferait, elle en était sûre.

Mais pour l'heure, il fallait qu'elle trouve un moyen de gagner du temps.

- Qu'est-ce que vous voulez ? Vous allez me tuer ?  Pourquoi avoir mit un casque sur ma tête ? Vous allez faire quoi maintenant ?

La fillette cherchait à perturber le vieillard par ces questions incessantes. Elle savait très bien qu'il n'y avait aucun espoirs de réponse, mais au moins elle pouvait tenter d'être agaçante.

- Pourquoi vous accrochez les câbles du bureau à mon bidule sur la tête ? Ça va servir à quelque chose ? A quoi ? Ou peut être que c'est simplement joli ?

Le vieille homme ne prêtait aucune attention à Marcel. Il continuait de s'apprêter, branchant les câbles à différents endroits. Chacun de ses gestes étaient méthodique à force de temps.

- Mais en même temps vous ne semblez pas être une personne qui fait attention à la beauté des choses. Sans vous vexer hein ! Mais vu votre allure, et même votre laboratoire. A moins que ça soit fait exprès. Ma maman m'a toujours dit de ne pas juger les autres à comment ils sont physiquement. Elle me répète que c'est pour ça qu'ils m'ont appelé Marcel. Pourtant un jour, elle n'a pas voulu aider une personne qui cherchait son chemin parce qu'il ressemblait trop à un sans-abri.