J'ai, pendant longtemps, envié la Dépression.
Pouvoir dire que l'on va mal sans que les autres nous posent sans cesse des questions.
Avoir une raison médicale pour cette tristesse constante.
Même quand tu ris, elle te colle à la peau.
Pouvoir t'enfoncer encore plus profondément dans ton esprit et ne plus jamais en sortir.
Avoir une explication à ce qui t'arrive et vivre avec.
Pouvoir t'enivrer de cette idée d'abandon.
Avoir pour seule compagnie ta conscience et ta douleur en perpétuel combat.
Alors oui,
J'ai longtemps envié la Dépression.
Mais je ne suis qu'une personne normale avec de légers problèmes qui lui bouffent la vie.
Je n'ai j'aimais dépassé cette limite qui vous fait basculer de l'autre côté.
Je dois donc garder tout ça pour moi et affronter la réalité.
Je dois dire que je vais bien pour n'inquiéter personne.
Je dois sourire pour ne pas leur faire peur.
Je dois m'ouvrir et parler pour n'alarmer personne.
Je dois accepter une autre compagnie que moi même.
Je sais que la Dépression n'aurai pas aidé.
Mais je l'ai vu comme une porte de sortie grande ouverte.
17/03/17
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Des Maux pour ne rien dire
Random~ Parce que des maux transformés en mots servent à faire des phrases mais parfois on a juste envie d'en faire pour ne rien dire. C'est exactement le but de cet ouvrage. Me lâcher. Pouvoir m'exprimer sur ma vie indirectement. J'ai déjà beaucoup de te...
