RECUEIL DE ONE SHOT STORIES [OS]

AQUAMAN [OS JIHOPE]

Annyeong tout le monde!!

On se retrouve pour un OS sur lequel je travaillais depuis pas mal de temps :3 J'ai toujours envie d'essayer de nouvelles choses et des thèmes différents alors voila un petit Jihope juste pour vous x3 Les caractéristiques de Hoseok sont plutôt bizarre et inhabituelles enfin vous verrez je vous laisse découvrir.

Merci à Plume2743 (alias vendredi <3) pour cette superbe photo de couverture, c'est elle qui a tout fait, d'abord au crayon gris puis à la tablette graphique. Oui je sais, moi aussi j'aimerais être douée comme elle T^T *La kidnappe et la force à dessiner pour moi jusqu'à la fin de ses jours*

Non, évidemment je blague :)
Passez voir ses fics, parcequ'en plus elle sait écrire! Brûlons la!

Trève de violence et d'éloges, c'est la fin du moment pub; je vous laisse lire. Bonne lecture!! <3

PS : Sur le dessin, Hoseok n'a pas de bâton et ça m'a stressé mais bon faut imaginer qu'il en ai un. Voila. J'ai trouvé ce détail de la plus haute importance :') Donc oui il a une bite putin!

Merci aussi à LAURINE (😂Jtm❤) pour les titres, c'est du bon boulot ma vieille 😉 L-Dream

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La nuit venait de tomber sur Fujikawaguchiko et Narusawa, deux petits villages ennemis qui se faisaient la guerre depuis quelque décénies. Se disputant le droit territorial du Mont Fuji situé à cheval sur les deux communes, hommes et femmes aigris se maudissent à voix basse.

De compétitivité quasiment égale, ils vivent tous deux de la pêche. Sous la fraicheur de l'ombre des temples, on retrouve d'érantes silhouettes chétives au regard fatigué, les doigts hagards et trainants à force d'accuser les Hommes. Chacun clame qu'il serait volontier aller "régler ça une bonne fois pour toute", mais quelque chose empêche cette confrontation qui ne réglerait sûrement pas le problème ni n'adoucirait les moeurs des villageois.

Un seul élément décourage hommes, femmes, enfants et vieillards. Certains petits garçons téméraires et courageux se disent pouvoir le braver au grand agacement de leur mères qui ne croient pas à ces bétises. Une petite tape à l'arrière de la tête, ferme et autoritaire, suffit en général à les reconduire dans le droit chemin. Les petites filles frémissent dans leurs coin et s'engraissent les mains à la purée pendant que les jeunes gens de toute sorte, eux, se laissent aller à quelque rêveries, une amourette de printemps, un rendez vous galant. La vie suit son cours au pays du soleil levant.

Un seul nom empêche les deux villages de se taper dessus, un nom qui dresse les cheveux des crânes déchus et effraie les petits enfants.

Aokigahara.

La forêt des pendus. Elle sépare les communes de Fujikawaguchiko et Narusawa par un massif forestier sombre et sauvage.
Aokigahara. Aussi apellée la forêt maudite, du a tous les suicidaires venus là-bas en finir avec la vie. Les moyens de suicides sont multiples mais deux d'entre eux sont particulièrement prisés : La pendaison ou la mort par épuisement après avoir fait un saut dans la rivière agitée qui traverse une bonne partie de la préfecture de Yamanashi -où notre histoire se déroule-, alimentant chaque lac et chaque cours d'eau. Il n'est pas rare pour les gardes forestiers de retrouver des personnes avec des marques de corde dans le cou. Le regard perdu et vitreux, elles se font trainer jusqu'à la sortie de la forêt, puis sous une motte de terre quelconque, le suicide n'étant pas considéré comme chose noble à cette même époque.