Mikrokosmos || bts x reader

⎼ Une histoire de boulot

Statut : En réécriture

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Ｊｉｍｉｎ
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Tu supportais cette situation depuis plus d'un mois. Jimin rentrait tard du boulot, toujours en rogne pour aller se servir une bouteille de bière dans le réfrigérateur sans même prendre la peine de t'embrasser ou te saluer. Et encore ce soir, l'horloge indiquait vingt-trois heures et il n'était toujours pas rentré. Tu en avais plus qu'assez. Ce n'est pas comme si son boulot demandait des heures de travail, il n'était qu'un simple employé dans une petite boîte. Si vous aviez vécu en Corée du Sud, son pays natal, tu l'aurais compris, mais en Amérique, au Canada qui plus est, ça n'était pas possible, surtout si la boîte fermait ses portes à dix-neuf heures. Tu fermas la porte d'entrée à clé, et tant pis pour le noiraud s'il avait oublié ses clés, il dormira dans le jardin. Tu montas les escaliers qui donnaient sur un couloir éclairée par des lumières au plafond qui s'activaient grâce à un détecteur de mouvements. A droite, une porte bleue ciel était ouverte, et tu soupiras en t'en approchant. Tu passas ta tête à l'intérieur de la pièce et un doux sourire apparut sur tes lèvres en voyant la petite brune qui dormait paisiblement, émitoufflée dans sa grosse couverture. Elle ressemble bien à son père, pensais-tu. Tu refermas doucement la porte avant de te diriger vers ta propre chambre où ton lit n'attendait que toi, et l'homme qui te sert de mari depuis plus d'un an aussi. Finalement après avoir attendu presqu'une demie heure, tu t'endormis.

Tu ne sentis pas les draps te recouvrir, le lit s'afaisser sous le poids de quelqu'un d'autre ou encore des bras musclés te prendre pour te plaquer doucement contre un torse chaud. Mais plus important encore, tu n'entendis pas quand il murmura doucement à ton oreille des excuses.

« Pardonne-moi encore ce soir mon amour. »

*

Il était dans les environs de sept heures quand Jimin s'extirpa du lit après avoir déposer un baiser sur ton front pour se diriger dans la salle de bain.  Il sortit ensuite une vingtaine de minutes après habillé d'un costume noir corbeaux tombant à la perfection sur lui. Il jeta un coup d'oeil vers ton corps toujours endormi avant de sortir de la pièce pour se diriger vers la chambre de votre fille. Il caressa doucement ses cheveux en bataille pour la réveiller, avant de finalement s'allonger à ses côtés et l'étouffant de baiser humide et plein de son amour. La petite brune ouvrit difficilement ses yeux en étirant ses bras vers le haut.

« Debout princesse, murmura Jimin. Je vais préparer ton petit déjeuner. »

Elle hocha lentement la tête en se frottant un oeil, la tête toujours endormie. Mais dès qu'elle sentira l'odeur du chocolat chaud et des cookies réchauffés, le brun était sûr de la voir débarquer les yeux pleins d'étoiles. Et il n'avait pas tort, car à peine avait-il poser les biscuits dans le micro-ondes que déjà elle débarquait avec son doudou dans les bras pour s'installer à table. Un sourire déforma le visage pâle de son père alors qu'il posait en face d'elle sa boisson chaude et son assiette de cookies en lui souhaitant un bon appétit.

Il remonta ensuite les escaliers, dans la tête d'aller chercher ses affaires dans votre chambre. Quand il ouvrit la porte, tu venais à peine de te réveiller, la couverture toujours sur tes épaules. Un autre sourire apparut sur son visage tandis qu'il s'approchait de toi. Alors qu'il venait à peine de s'installer sur le matelas, tu te faufilas dans ses bras que tu trouvais si réconfortants. Il caressa tendrement ta joue en posant sa joue contre le haut de ton crâne. L'un comme l'autre trouviez ces moments importants, où personne ne parlait, et vous profitiez juste d'être dans les bras de l'autre. Vous vous sentiez aimés, réconfortés, paisibles. 

« Je suis prête ! criai votre fille après une bonne vingtaine de minutes. »

Tu commenças à te lever en soupirant quand Jimin t'attrapa par la taille et te lança sur le lit en annonçant qu'il l'emmènerait à l'école aujourd'hui. Tu lui souris en signe de remerciements avant de retourner dans les fins draps blancs du lit. Mais la petite fille ne laissa pas le temps au calme de s'installer que déjà elle sautait sur le lit pour t'embrasser. Tu ris avec elle en la serrant dans tes bras, un Jimin fin prêt et souriant comme spectateur. Finalement, tu la laissas rejoindre son père en les embrassant une dernière fois à chacun leur tour, puis ils te laissèrent seule pour te reposer. Le calme à présent de retour, tu mis un coussin entre tes jambes et t'installas doucement dans les bras de Morphée, pour une fois que tu avais droit à une grâce matinée.

Comparé à Jimin qui travaillait six jours sur sept, tu ne travaillais que cinq jours sur la semaine, et tu profitais de tes deux jours de repos pour, comme le nom l'indique, te reposer.

Finalement, c'est dans les alentours de dix heures du matin que tu te réveillas. La maison était silencieuse, le quartier était silencieux, ton esprit était silencieux. Tu n'aimais pas le silence. 

*

Encore une fois, tu dînais seule avec ta fille, une assiette vide à tes côtés. Elle te racontait qu'elle avait réussi son test d'additions haut la main, et qu'elle entamait à peine les soustractions. Tu la regardais en souriant. Le repas terminé, elle alla se coucher après t'avoir demandé de faire un gros bisou à son père, chose que tu lui promis. Toi, tu restas à table pour attendre Jimin. Tu regardas l'horloge accrochée au mur en soupirant. Il devait être sorti depuis presque deux heures déjà. La porte s'ouvrit doucement et ton regard croisa celui charbonneux de Jimin. Il semblait fatigué et surpris de te voir encore debout. Tu te levas et te dirigea vers lui avant d'envoyer la paume de ta main contre sa joue.

« T'étais où ? crias-tu. Tu devais déjà être rentré depuis une heure ! »

Il te regarda perplexe, en se frottant la joue.

« J'étais parti boire un verre avec des amis, se justifia-t-il.
- Tu bois tous les soirs avec des potes à toi alors ?
- Non, mais, tu ne lui laissas pas le temps de répliquer que tu le coupas.
- Alors pourquoi tu rentres tard ? A croire que t'as une maîtresse. »

Il t'attrapa par la taille pour te plaquer contre la porte d'entrée.

« Qu'est-ce que c'est que cette connerie ? gronda-t-il.
- Pourquoi pas ? répliquas-tu.
- Tu veux que je te prouve que tu es la seule que j'aime ? »

Il avait murmuré cette phrase au creux de ton oreille, sa main descendant toujours plus bas vers tes fesses. Il t'embrassa dans le cou rendant ta respiration saccadée alors que ta jambe se levait au fur et à mesure pour entourer la taille du brun. Sa langue descendait doucement vers ta poitrine alors qu'il te portait pour te poser délicatement sur le sofa du salon? Ses mains se baladaient sous ton t-shirt et son érection naissante se plaquait et titillait ton intimité. 

*

Ton visage enfouit dans le cou de Jimin, tu caressais doucement son torse nu. 

« Je t'aime, murmura-t-il en entremêlant ses doigts aux tiens.
- Je t'aime aussi. »

Tu relevas le visage vers le sien en fronçant les sourcils.

« Ça n'explique toujours pas pourquoi tu rentres tard.
- Bah, il rigola timidement. J'ai démissionné y a un mois pour travailler dans un bar qui rapporte mieux. »

Pardon ?