FAIR

Chapitre 11

CHAPITRE XI.                Londres, 14h

**Point de vue de Diane**

Brooke attendait mes explications.

Elle ne me pressait pas non plus mais je sentais son exaspération s'accroître.

Diane : En fait hier, les gars de l'autre fois sont venus me chercher. son visage se palit aussitôt ma phrase prononcée.

sa main était portée à sa bouche. Elle devait sûrement s'en vouloir. Et Harry m'a en quelque sorte aidé.

Brooke : Aidé ?

Diane : Il a dit qu'il les rembourserait.

     C'était un détail que j'avais oublié.

Et si Harry n'y allait pas ?

Il était très énervé ce matin et il ne m'a jamais aimé, alors pourquoi le ferait-il ?

En même temps, il est dans une aussi mauvaise posture que moi.

Je tentais de me rassurer mentalement quand Brooke bouscula mes songes:

Brooke : Pourquoi l'as tu laissé faire ?

Diane : Premièrement, il ne m'a pas laissé le choix et deuxièment, il voulait 'me garder' avec eux Brooke.

Elle se tut. Longtemps.

Examinant le problème.

Trouvant le positif du négatif. Elle était comme ça.

Très pensive.

Brooke : Et Niall dans tout ça ?

je détournai son regard.

Diane : Quoi Niall ?

Brooke : Tu le rejettes souvent il me semble.

     Non je ne le rejettais pas. Enfin, sans le faire exprès mais je ne voulais pas le mêler à mes problèmes.

Diane : Je me sens conne. C'est trop tard maintenant, il ne me parlera plus.

Sachant pertinamment que j'avais sans doute raison, Brooke ne me rassura pas.

J'hésitai à envoyer un texto à Niall.

Mais qu'est ce que je pourrais lui dire ?

                                ◇◇◇

                                                               20h

Diane : Brooke ! Arrête ça, le plancher va se trouer.

      Elle tournait en rond depuis facilement 20 minutes, supportant des pas de plus en plus lourds.

Elle était concentrée sur son portable et pivotait précisément à l'angle gauche de la cuisine.

Brooke : Oui !!! crit-elle en regardant son cellulaire.

Diane : je me levai instantanément du canapé. Quoi ?

Brooke : Louis vient diner à la maison ce soir !

       Elle parraissait heureuse. Un stupide sourire était collé à son visage.

Je la taquinais.

Diane : Ah Ah ! rigolai-je. Tu l'aimes beaucoup Louis, il me semble.