La perte d'un être cher peut briser un coeur, égarer une âme.
Alors que Dylan ne cesse de briser ce qu'il se tue à réparer, Clara cherche les secrets d'un passé oublié.
Et si le moyen d'aller mieux était d'avoir encore plus mal?
Et si les mensonge...
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L'aube est tout simplement magnifique. Au loin, à l'horizon le soleil est à peine visible, seuls quelques-uns de ses rayons trahissent son arrivée dans le silence de la nuit. L'atmosphère se teint des nuances bleutées du ciel, ce ciel sans nuage pure et immaculé. Le croissant de lune se fait absorber par la lumière de l'étoile solaire, et peu à peu son éclat se dissipe dans la lumière du crépuscule.
Accoudé à ma fenêtre, je respire à plein poumons l'air frais du matin, je m'imprègne de cette atmosphère pur et fraiche dans l'espoir qu'elle détoxifie mon esprit polluer, et qu'elle apaise mon cœur dérouté.
Voilà maintenant deux jours que ma jumelle est venue vivre à la maison, et hormis un bref « salut » nous n'avons pas échangé le moindre mot. Je n'ose la regarder dans les yeux, chose qu'elle aussi s'abstient de faire. En outre, nous nous évitons mutuellement. J'ai passé toute la journée d'hier ainsi que la nuit qui l'a précédé chez Noah, mais le soir venu je suis rentré. Je ne pourrai pas fuir éternellement de tout manière. Epuisé, je me suis directement endormie après le diner, mais à 4h du matin le sommeil m'a abandonné face à la solitude de la nuit. Voilà deux heures que je me tourne les pouces dans l'obscurité de ma chambre à chercher le sommeil, en vain, ce dernier m'a bel et bien fui.
Je referme ma fenêtre avant que la chaleur du jour qui se lève n'imprègne ma chambre. J'enfile un short, t-shirt et mes sneakers de sport, puis mon casque sur les oreilles je sort de la maison, et commence à trottiner dans notre quartier. Un footing de bon matin, voilà ce don j'ai besoin ! les paroles de Mr.Brightside de The killers -incontestablement l'une de mes musiques préférée- me donne encore plus d'entrain et d'énergie, elle m'empêche aussi d'écouter ces pensées qui résonnent sans cesse dans ma tête. Le quartier dort encore par cette heure si matinale, et pourtant c'est la plus belle de toute la journée, c'était aussi le moment de la journée que ma maman préférait. La douce lumière du soleil levant, le calme interrompue que par le chant des oiseaux... la pureté de se tableau ferait frémir même le cœur le plus dur.
Environ une heure et demie plus tard, je rentre à la maison dégoulinant de sueur et assoiffé. Oublier de prendre de l'eau avec moi, je me reconnais bien là ! Je passe directement à la cuisine pour me désaltérer, j'y trouve marine et Elena qui prépare un petit déjeuné assez copieux. Comme à chaque week-end, ma sœur et ma mère, aussi matinale l'une que l'autre, se retrouvent de bonne heure en cuisine et nous prépare un bon repas dés le matin. Un de leur moments « mère-fille » comme elles aime l'appeler.
- « tiens tu es allé courir ! remarque ma mère, alors que je me sers un grand vers d'eau.
- oui, j'ai voulu profiter du soleil levant. Lui dis-je entre deux gorgées.
- j'aurais aimé t'accompagner, l'air est si frais de bon matin ! me dis Elena en croquant dans une fraise.
- oui, il nous fait oublier la chaleur étouffante de la journée. Si tu veux on pourra toujours y aller demain. » Lui proposais-je.
