Chapitre Premier.

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Je marchais dans ce long couloir, chaque pas que je faisais, j’avais l’impression de m’engouffrer de plus en plus dans ce trou noir, je m’enlise à chaque seconde, je vais mourir ici, dommage, car je suis encore jeune.

Je poussais ces grandes portes en fer, et pénétrais dans la salle principale.

La personne charger du poste de surveillance, me regarda de haut en bas, et détourna le regard.

Je faisais mon chemin au milieu de la foule de personne, et m’assis au fond de la salle, seul, mon plateau devant les yeux, je soufflais un bon coup, et tentais d’ingurgiter une fois de plus cette nourriture tout simplement immangeable.

Je regardais toute ces personnes parler entre elle, sans même ce comprendre, c’est désespérant non ? Ils me croient tous folle, mais ils ce trompent.

J’avalais avec difficulté la nourriture donné, je poussais mon plateau loins de moi, et regardais un point imaginaire, en face de moi, les minutes défilaient, aussi vite que je crue le penser.

J’entendis la cloche retentir et la grosse voix du vigile résonner dans la vaste pièce ou je me trouvais.

"Tous en fil, nous allons vous remontez dans vos cellules !"

Je trainais les pieds jusqu’à la file et attendais patiemment mon tour, j’entendais les quelques chuchotement derrière moi, toujours les mêmes choses répété, toujours les mêmes soupçons.

"Tu es sur que c’est elle ? "

"Crois moi, une personne comme sa, on s’en souvient, alors oui, je suis sur que c’est elle."

Je me retournais et regardais les deux personnes dans les yeux, ils détournèrent le regard, et je me retournais.

J’avançais vers les vigils, un à mon bras droit et un autre à mon bras gauche, ils m’accompagnèrent jusqu’à ma cellule, une fois encore.

Assise là, comme tous les jours je regardais les gens passés, les portes s’ouvrirent d’un coup sec, faisant sursauter tout le monde, je menais mon regard vers la source de ce bruit, et vis quatre vigiles autour d’une personne. Ils se poussèrent et laissaient passer un jeune homme d’environ mon âge.

Tous les regards étaient braqués sur lui, les vigiles l’installèrent à une table et partirent.

La tête baissée, il regardait la table, j’étais légèrement intrigué par l’entrée subite de ce garçon, des chuchotements remplissaient la salle, je me levais et sortais de cette pièce, un vigil m’intercepta, et me questionna du regard.

"Où vas-tu ?" Me demanda-t-il.

"Je sors prendre l’aire." Répondis-je.

"Rentre prendre l’aire dans la salle principal." Dit-il, un air impassible au visage.

Je faisais demie tour, et poussais les portes, tout le monde me regardait et j’entendis quelque chuchotement, je regardais à ma droite et marchais vers l’objet en vue, je retournais la table subitement et criais à pleins poumons.

"J’en ai marre ! Arrêtez de me regarder comme ci j’étais folle !"

La colère montait, je sentais une chaleur accablante envahir ma tête, mon cœur battait à toute vitesse, ma respiration était haletante, j’entendis les portes claquer derrière moi, sachant exactement ce que c’était, je ne bougeais plus. Je sentis de gros bras me saisirent, je ne me débâtais pas, et me laissais transporter.

"Qu’est-ce-qui vous a poussez à faire ça ?"

"Qu’est-ce-que vous en avez à faire ?" Dis-je, assise sur ce même siège, comme tous les jeudis. "Je veux dire, ce n’est pas VOTRE santé mentale, mais la mienne, j’en fais ce que je veux, si j’ai envie de péter un plomb, je le fais, et je n’ai pas à me justifier." Poursuivais-je.

"Mais pour vous aidez, il faut que je sache." Me répondit-elle.

"Et si je ne veux pas que vous m’aidiez, et si je veux tout simplement me laisser sombrer dans la folie, comme toute ces personnes assises dans la pièce principal ?" La questionnai-je.

"Toutes ces personnes ne ce sont pas laissez plonger dans la folie, elles y ont été noyé, et vous  l’êtes aussi." Répliqua-t-elle.

"Vous n’êtes pas dans ma tête madame Shirtz, vous ne savez pas ce qui se passe la dedans." Dis-je en tapotant ma tempe. "Et sur ce, je vous dis à jeudi prochain." Dis-je en me relevant et en sortant de la pièce.

Les portes frappèrent violement contre le mur lorsque je les poussais pour pénétrer dans la salle, toutes les personnes ici présentes, étaient regroupés en un cercle, je m’avançais et poussais quelque personne pour arriver au beau milieu du cercle, deux personnes ce battaient les gardes ne prirent pas longtemps à arriver, alerté par les cris, ils tentèrent tant bien que mal de séparés les deux personnes et je pus reconnaître le nouvel arrivant, les yeux noir et la mâchoire serrée, les points clos, trois autres vigils arrivèrent en "rend fort", un infirmier fit son entrer, une seringue à la main, et la planta dans le coup du nouveau, celui-ci  ce calma automatiquement, le sang ne fit qu’un tour dans son corps qu’il s’évanouit.

Un raclement de gorge me fit sursauter, je relevais la tête rapidement, et voyais le nouvel arrivant.

 "C’est ma table." Me dit-il d’un air impassible.

"Et alors ?" Répondis-je.

"Et alors tu vas aller t’installer quelque pars d’autre." Dit-il arrogamment.

"Ne fais pas d’ennui d’est ton arriver, veux-tu ? Tu t’es déjà asser fait remarquer. Donc tu vas aller gentiment t’installer ailleurs." Dis-je en me remettant dans ma position initiale.

Je sentis la table trembler, et je relevais la tête, je le vis assis devant moi, il me regarda et commença à manger son repas.

"T’as pas compris le message ?" Demandai-je. "Casse-toi." Dis-je en montant le ton.

"T’es pas comme eux." Dit-il en mastiquant son repas.

"C'est-à-dire ? " Demandai-je.

"T’es pas folle." Dit-il en d’étayant mon visage.

"La folie me rattrapera." Répondis-je.

"Pourquoi t’es là si t’es pas folle ?"

"Pourquoi tu es toujours assis à cette même table ? Pars s’il te plaît." Lui demandais-je.

"Pourquoi tu ne répond pas à ma question ?" Demanda-t-il.

"Je ne parle pas aux fous. " Répondis-je.

"Qu’est-ce-qui te fais dire que je suis fou ?" Demanda-t-il.

"Qu’est-ce-qui te fais dire que je ne le suis pas ?" Rispostai-je.

"Harry Styles." Dit-il en me tendant la main.

"Jue, Jue Bether." Répondis-je en lui serrant la main.

Le malheur nous rattrape tandis que le bonheur nous échappe. J.Bether.

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Bonjour ! OMG c'est la première fois que j'écris une fiction de ce genre, donc je veux des avis FRANC, je ne sais pas combien de page il va faire, et si j'estime qu'il est trop petit genre une ou deux page, je tenterais de faire plus long ! Voilà voilà ! Défoulez vous, je veux pleins d'avis ! :) 

~Little Angel~

Madness.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant