Je fixais longuement cette porte en espérant avoir le courage de courir et la franchir, en espérant avoir la chance de voir le soleil, d’avoir le vent dans les cheveux, et la chaleur frapper mon corps, je ne savais pas depuis combien de temps maintenant j’étais assise à cette place, je dirais une heure, ou peut-être même deux, tout ce que je savais c’est que cette putain de porte allait s’ouvrir dans trois, deux, un.
Mon intuition s’avérait vraie. Les portes s’ouvrèrent sur la même personne qu’hier. Il croyait sans doute passer inaperçu, mais c’est tout le contraire, il ne se rend pas compte que sa propre personne est saillante, ses yeux émeraude attire le regard, ses boucles retombant sur son front se baladent au rythme de sa marche, ses épaules se crispent lorsqu’il passe à coter d’un "fou", comme-ci il ne l’était pas lui-même, on est tous fou, à partir du moment où l’on met un pied dans Whittingham.
Harry s’installa devant moi, me fixant de ses yeux verts, quelques secondes passèrent avant qu’il décide enfin à ouvrir la bouche.
"Bether. "
"Styles. " Répondis-je simplement.
Il laissa passer quelques minutes avant d’ouvrir la bouche une seconde fois.
" Pourquoi tu ne parle pas ? Je ne suis pas fou tu sais."
"Pourquoi tu me parle ? Je suis folle tu sais..."
"Tu n’es pas folle, eux. " Dit-il en balayant du regard la salle pleine de personne. "Ils le sont, mais pas toi."
"Comment peux-tu savoir que je ne le suis pas ?"
"La folie…" Dit-il en faisant une pause. "Sa ce voit, sa ce ressent, sa ressort par les pores, et sa envahit tout notre espace mental, or toi, tu ne l’es pas, sa ce ressentirais." Reprit-il.
"N’insinue pas que je suis normale, on risquerait de te drogués." Dis-je en me relevant.
Je faisais mon chemin jusqu’à la sortie, je sentais son regard intriguer dans mon dos, j’entendis des bruits de pas derrière moi, je poussais la porte et marchais dans le long couloir couleur crème, j’entendis la porte se refermer, et une voix résonné dans le corridor.
"Comment sa drogué ?"
"Tu verras bien Harry." Dis-je en me retournant.
Les chuchotements résonnaient dans les cellules, j’entendais quelques cries de temps en temps, le noir étant devenu ma plus grande phobie, je garde les yeux ouvert tel une chouette, les jambes rammenées contre ma poitrine, je me balance d’avant en arrière sur mon lit, et comme tout les soirs depuis deux ans, je laissais mes larmes couler, et se frayer un chemin sur mes joues tintées de rouge, en essayant d’assemblé quelques bribes de souvenirs de ma vie d’avant.
La discussion des gardes arrivait à mes oreilles, et me réveilla, j’ouvrais les yeux et aperçevais trois gardes devant ma cellule, me fixant en se demandant certainement comment venir me réveiller sans m’énerver.
Je me levais de mon lit et m’avançais devant les barreaux de ma ‘cage’ comme j’aime l’appeler, les gardes eurent un mouvement de recule suite à mon approche.
"Bon, on y va ?" Dis-je en regardant les trois gardes derrière ma cellule.
Un des gardes fit tourner la clé dans la serrure, et me prit le bras.
"Tu as déjà pensé à t’échapper d’ici ?" Me demanda le bouclé assis devant moi.
"Une fois, j’y ai pensé une fois." Dis-je en relevant la tête, en osant enfin affronter son regards.
"Et tu as déjà tenté ?" Continua-t-il.
"Et je n’ai plus jamais essayé." Répondis-je.
"Pourquoi ?"
"Tu pose beaucoup trop de questions, si tu arrêtais de poser des questions, tu aurais peut-être des réponses."
"Et si tu me donnais des réponses, j’arrêterais de poser des questions." Dit-il en se levant brusquement, et sortant de la pièce.
Salut ! Excusez moi de l'attente, et aussi de ce tout petit chapitre, mais comme je l'ai expliqué dans la "note" j'étais vraiment à court d'inspiration, et j'avais un peux perdu le goût d'écrire, mais sa y est sa reviens ! Donc j'espère que ce petit chapitre vous aura plus, donnez moi vos avis, et ce n'est pas la peine de me repéter que ce chapitre est vraiment petit, car je le sais déjà, fin voilà, vous pouvez aussi allez voir mon fiction "I'm Still Alive" !
Little Angel