Je n’osais pas l’admettre, il est bel et bien ma seule distraction dans ce foutu asile remplit de fou, parce que non bon sang, je ne suis pas folle, je le sais, j’ai simplement fais ce que j’avais à faire, j’ai fais mon devoir et on m’a mit ici pour cette raison, tous des imbéciles aveuglés par leurs foutus lois.
Les minutes défilaient lentement, je décidais de me lever et de retourner à ma cellule, j’avais une légère lueur d’espoir que les gardiens me laissent m’y rendre seule, mais cette fine lueur c’est vite estompé jusqu’à ne plus exister.
Un gardien à chaque bras, ils me ramenèrent jusqu’à ma cellule, et repartirent.
Je me glisse sous mon lit et saisis mon petit carnet et mon crayon de papier, comme à peux près tous les soirs, j’écris ce qu’il c’est passé dans ma journée, et comme à peux près sur toutes les pages, on peut voir que rien de spécial ne m’est arrivé.
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Aucun son ne sortait de ma bouche, c’est les yeux noyés dans les larmes que les infirmières m’attachèrent à mon lit.
"Vas-tu te taire ?! Tu savais que ça allait arriver et tu as quand même pris le risque ! Me cria l’une des infermières."
Les larmes coulaient à flot sur mes joues, mes cheveux étaient étalés derrière ma tête sur le matelas, et je reniflais bruyamment essayant de me calmer.
"Lâchez-moi ! Lâchez-moi ! M’énervai-je."
"Ferme-la !" Hurla une jeune infirmière avant d’engouffrer sa main dans ma bouche et de m’obliger à prendre des médicaments, surement pour me calmer.
Je commençais à me débattre et à crier, je voulais sortir d’ici, je voulais que quelqu’un se rende compte que ma place n’est pas dans cet endroit.
Une infirmière sortit une seringue de la poche de sa blouse et me la planta dans le bras avant de laisser ce déverser le produit dans me veines.
"J’espère que tu n’essaieras plus de t’échapper maintenant Jue. Me dit le directeur de l’établissement."
Et avant même avoir eu le temps de lui répondre, ma vue fut tacher de points noirs et je sombrai dans le sommeil.
Je me réveillai en sueur, les larmes déferlaient mes joues, et je réalisais que c’était encore ce foutue cauchemar. La panique m’envahit et je frappai le mur en brique de mes mains nues à l’idée de ce souvenir qui maintenant me hante chaque nuit.
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"Comment t’es-tu fais ça ? Me demanda Harry, faisant référence à mes jointures bandées."
"Ne t’avais-je pas dis de ne plus poser de question ?"
"Ne commence pas avec ça, tu sais que tu vas perdre. Me dit-il."
"Styles, tu me fatigue. Au faite, pourquoi t’es ici ? Demandai-je."
"Parce que j’ai pas envie de parler aux autres fous."
"Non, je veux dire, dans cette établissement, qu’est-ce que tu as fais pour te retrouver ici ? Dis-je."
"T’es un peux trop curieuse, mêle toi de ton cul. Répond-t-il sèchement."
"Dis le garçon qui n’arrête pas de m’harceler de questions. Riais-je."
"Oui mais les miennes sont pas aussi indiscrètes que celles que tu me pose."
"Si tu le dis. Me renfrognai-je."
Les portes de la pièce s’ouvrirent d’un coup et tapèrent les murs, causant le silence dans toute la salle.
Trois gardes, balayèrent la pièce du regard, et l’un d’eux posa son regard sur moi et se dirigea vers moi.
"Tu viens avec nous. Dit-il."
"En quel honneur ?"
"Madame Shirtz veut te voir."
"Elle n'ira nul part." Dit Harry avant même que je réponde.
"Harry, laisse je vais y aller, vaut mieux pas que tu t'impose." Dis-je.
Il resta bouche-bée devant mon refus. Je sais que ça partait d'une bonne attention, mais je ne veux pas qu'il se fasse encore plus remarquer qu'il ne l'a déjà fait.
Je suivis le gardien jusqu'au bureau, le gardien toqua à la porte et celle-ci s'ouvrit sur la psychiatre et l'infermière.
J'entrai dans la pièce et le gardien referma la porte derrière moi en m'attendant derrière celle-ci.
Je regardai madame Shritz, et l'infirmière me regarda de haut en bas.
"C'est bien elle." Dit-elle.
Super.
Ouuuuuuuuuuuuuuuuh ! Que ce passe t-il pour Jue ? A votre avis, que va lui dire la psychiatre et l'infirmère ? Votez et commentez vos avis, ça me fera plaisir, je sais que je suis rarement là, mais l'inspiration me quitte et d'un coup elle revient, comme un boomerang et c'est assez énervant, je vais essayer d'être plus présente !
Kiss !