Altaïs est assis dans la cuisine sombre et peu entretenue, il est passivement concentré sur son ordinateur qui ne tardera pas à rendre l'âme. La légère brise fait claquer la porte ou la moustiquaire se détache. À côté de la vieille fenêtre en bois coulissante, qui laisse deviner un soleil mourant malgrés l'hiver proche, un vieux poste de radio joue une musique entêtante.
Tout en soupirant je m'affale sur le petit fauteuil en cuir près de la cheminée en pierre. Altaïs me regarde un sourcil haussé et esquisse un léger sourire tout en me dévisageant.
«Quoi ?
Rien, rien » Affirme t-il.
J'ignore sa réponse et opine négativement la tête.
«Je sais quand tu me ment et quand tu est étrange comme ça, cela confirme mon ressenti » Expliquais-je
«Bon allez s'il te plaît Callista je...
Ne m'apelle pas comme sa ! » Le coupais-je tout en haussant la voix.
«Je...Je suis désolé mais laisse nous une chance ! Allons à Paris ! Je fais confiance à Khronos, alors fait moi confiance. Me supplia t-il.
Tu connais ma réponse alors n'insiste pas ! »
Depuis qu'Altaïs à reçu le message de son sois disant maître du jeu Khronos, il insiste auprès de moi pour qu'ont quitte notre petite bourgade tranquille et qu'ont aille à Paris. Mais c'est hors de question, il n'imagine même pas comment c'est dehors ! Les cadavres jonchent les pavés de la ville, d'autres sont en décomposition sur la route et puis les rats s'occupent du nettoyage. Ont ne sait même pas si c'est réel, peut-être que c'est simplement la patrouille qui a envoyé ce message depuis le jeu afin de nous regrouper tous à Paris et prendre tout ce que nous avons ? Ont risqueraient notre vie sur un fait impossible et irréel, je me suis occupé de trouver une maison de campagne loin de la ville et loin des morts pour qu'on finissent nos jours paisible car faut se mettre à l'évidence le filovirus U4 à tuer les plus faibles, nous sommes pas immortels Altaïs et moi y passeront aussi.
Mon jumeau souffla et me lança un regard glacé avant de se rassoir nonchalamment sur la petite chaise en bois. Il marmonna quelques mots inaudibles avant de se reconcentrer sur son ordinateur portable. Je me redressa vivement et partis en direction de la grange où l'ont à installé notre garde-manger. Je traversa la petite cour qui séparait la maison et la grange, le vent me fouettait le visage et me déséquilibrée malgrés sa le soleil luisait sous les faibles nuages et se reflétait sur les carreaux grisés du sol. Quelques minutes plus tard je rentrait dans la maison les mains pleines de nourriture qui nous durerait pour tout le week-end car la météo ne s'annoncer pas clémente. Mon frère n'avait pas bougé d'un centimètre, c'était évident qu'il ne m'aiderait pas à faire le souper ce soir.
Après une heure ou peut-être deux à avoir essayer de faire fonctionner le four le dîner était près et la table mises. Malgré que l'ont pouvait parler de fin du monde et de post-apocalyptique cette scène ressemblait plutôt à une vie banale de tout les jours. Qui songerait qu'une centaine de cadavres gissent actuellement sur le sol de la ville ? Et que seulement quelques adolescents s'entretuent dans les rues désertique ? Altaïs avait eu du mal à quitter la maison familiale, on y avait enterrée maman, papa, et grand-maman sous les ordres de mon frère qui ne voulait pas laisser grand-maman pourrir dans sa maison de retraite. Alors je vous raconte pas l'odeur de mort qu'il y avait quand on est rentré récupéré son cadavre inhumé dans de draps blancs. Les vingtaines de corps des personnes âgée étaient disposés à même le sol d'autres dans leur lit, parfois j'avais du mal à réaliser qu'ils soit vraiment décédés. Je n'arrive pas à déceler le vrai du faux et j'ai aussi l'impression d'être dans un cauchemar.
On commença à dîner dans le silence, Altaïs toujours plonger sur son ordinateur poussa un cris d'horreur qui me fit sursauter, mon coeur rata un battement et à ma grande stupéfaction mon frère se mit à verser des larmes. Mon premier réflexe a été d'aller le prendre dans mes bras comme toute soeur gentille bien-sûr.
«Il...Il s'est éteint dedans il y avait toute...toute les photos de maman et papa» Sanglota t-il.
Je n'avais jamais vu mon frère dans un état pareil, pour sur j'étais là moins sensible, un rien le faisait pleurer à lui. À la mort de mes parents il était en décomposition il n'avait pas manger les jours qui avaient suivit et n'avait pas reparler de leur mort d'ici peu. Comparé à moi qui n'avait pas verser beaucoup de larmes.
«Sshh, ne t'inquiète pas» , essayais-je de le réconforter en lui frottant le dos.
Il essuya ses larmes d'un revers de la main et affirma n'avoir plus faim avant de quitter la table et de se diriger vers sa chambre. Je pense que c'est cette raison là qui a pousser mon frère a prendre conscience qu'il était trop tard, mais il a quand même voulu vérifier ou tout au moins essayé de sauver l'humanité. Il m'avait laisser dans la maison de campagne seule et avait pris la seule voiture contenant de l'essence.
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U4-Callie
FanfictionLe virus du nom de U4 à ravagé la moitié de la planète ne tuant que les enfants en bas-âge et les adultes. Callie est une des rares survivantes de sa ville natale où elle erre encore avec son frère jumeau Altaïs. Âgés d'a peine seize ans ils vont de...